Dans le cadre de la prise en charge des zones d'ombre, le wali de Bouira s'est rendu, cette semaine, aux deux communes parmi les plus isolées de la wilaya, il s'agit de Boukram et de Maâla, dans la daïra de Lakhdaria. À vrai dire, c'était une visite de prospection de projets en cours; en effet, ce n'était pas la première visite du chef de l'exécutif dans ces localités mais c'est «juste un suivi des travaux lancés et éventuellement constater d'autres carences qu'il serait possible de prendre en charge prochainement», a-t-il fait savoir. Dans la localité de Boukram, le wali a procédé à l'inauguration d'une salle de soins au niveau du village très reculé dit Guerbache, une structure digne d'accueillir les citoyens de la région où ils pourront recevoir des soins aux quotidien, une salle, bien entendu, dotée de moyens humains et matériels nécessaires. Pas très loin, dans la même région à Gadir, Lekhel Ayat Abdessalam, a inspecté un projet d'aménagement urbain dont le taux d'avancement des travaux n'excède pas les 20%; là, le wali a insisté sur le fait que la cadence de réalisation soit plus rapide. Pour rappel, c'est une opération inscrite dans le cadre du plan sectoriel du développement (PSD) pour une enveloppe de pas moins de 27 millions de dinars. Dans la même municipalité, le chef de l'exécutif a, dans le cadre de l'éradication des habitations précaires, remis les clés de logements LPL à huit familles concernées. Durant l'après-midi de la même journée, la deuxième escale du chef de l'exécutif de Bouira fut la commune de Maâla. Là, c'est une série de prospections de projets déjà lancés qui ont été examinés, à savoir le projet de réalisation d'un stade de football dont le taux d'avancement avoisine le 85%, c'est à un village également reculé, Bougzine, que l'opération a nécessité une cagnotte de plus de six millions de dinars. Ensuite c'était l'aménagement urbain du village Elhemam, c'est le centre du chef-lieu de la commune, là également, le wali a exigé que les travaux s'accélèrent davantage en effet ils n'étaient qu'à 12%. Avant de quitter les agglomérations, l'occasion était donnée aux habitants, ainsi qu'aux différentes associations de s'entretenir avec le chef de l'exécutif, notamment au sujet de leurs doléances et autres carences non enregistrées auparavant. Au retour, le wali de Bouira a transité par le barrage de Koudiet Asserdoune, un barrage sérieusement impacté par la faible pluviométrie, il est à son débit le plus bas. Pour rappel, c'est le deuxième plus grand barrage, à l'échelle nationale après celui, de Béni Haroun, en matière de débit. Cette insuffisance remarquable de ce produit vital et la crainte d'un éventuel stress hydrique, faute de fortes pluies dans les prochains jours, ont fait réagir les services de la wilaya. À cet effet, des mesures urgentes ont été prises. Il s'agit de réhabiliter un certains nombre d'anciens puits et d'en creuser bien d'autres, en vue de soulager le quotidien des habitants notamment des régions de Lakhdaria et de Sour El Ghozlane.