Une occasion pour l'auteur de retrouver des amis perdus de vue ou encore ses anciens élèves. Des moments émouvants ont marqué ces rencontres et les lecteurs ont été agréablement surpris de découvrir le nouveau roman d'Ahcène Baggache. Un récit romancé racontant une histoire qui s'est déroulée entre 2016 et 2019. Yacine l'enseignant au lycée et Lydia la dentiste, deux anciens camarades de lycée se croisent à Alger après quelques années. Pour l'un, c'était la providence qui lui donnait une seconde chance de retrouver son premier amour, pour l'autre c'était une retrouvaille remplie d'incertitudes. La relation se développe vite. Les deux amoureux envisageaient d'officialiser leur union et avaient fixé une date pour une demande en mariage, mais un événement malencontreux vint chambouler leur plan, et Yacine n'était pas parti le jour «j»... Dans la famille de Lydia, c'était la consternation, le pied de nez, pour Lydia, le déshonneur pour les proches, un désastre pour le frère ainé, Kamel, pour qui les apparences sont plus importantes que tout... Ahcène Beggache est à son deuxième roman. Il est originaire du village Imaadène dans la région de Mkira (wilaya de Tizi Ouzou). «Jeune, j'avais commencé à lire les Pif, j'attendais avec impatience la suite de l'histoire de «Rahan». Par la suite, grâce aux romans de Mouloud Feraoun, j'ai appris à goûter à la littérature française. Au lycée, je ne ratais aucune occasion pour dévorer un nouveau roman», nous confie Ahcène Beggache qui a fait des études supérieures de chimie à l'université de Tizi Ouzou avant de se convertir en enseignant de français puis inspecteur de l'enseignement primaire. Son passage à l'acte d'écrire est né suite à la mort subite de mon meilleur ami Kamel, en 2015. «Je m'étais mis à écrire pendant une longue période sans savoir que j'allais en faire un livre, je le faisais juste pour appeler mes souvenirs de mon ami et par la même occasion échapper à la tristesse engendrée par sa perte», nous dit Ahcène Beggache. C'est de là qu'est né son premier roman «Ce que l'amour doit à l'amitié». «Ce roman est un hommage à tous les anciens étudiants de Oued Aïssi de manière générale et à mon ami Kamel plus particulièrement», nous confie encore Ahcène Beggache. Ce dernier conclut: «À travers ce 2e roman, je veux simplement rappeler à moi-même d'abord, et à mes lecteurs que, bien que la société pense que le coeur est synonyme de faiblesse et la raison est synonyme de sagesse, parfois la sagesse est tout simplement s'arrêter un moment, un court instant et puis: écouter son coeur, d'où le titre «Et si tu écoutais mon coeur!».