Le romancier Anouar Benmalek, l'un des meilleurs d'Algérie, presse le pas pour atterrir à temps au stand de l'Institut français d'Algérie où il doit animer une conférence sur son dernier roman. Amin Zaoui, quant à lui, a pris place depuis plus d'une heure au stand des éditions Tafat où il rencontre ses nombreux lecteurs dans une ambiance bon enfant. Waciny Laradj, entouré de plusieurs lecteurs, a du mal à poursuivre son chemin dans les allées du pavillon central du Salon international du livre «Sila». Mustapha Benfodil, au stand de Barzakh, poursuit inlassablement la lecture d'extraits de son roman en présence de son éditeur Sofiane Hadjadj. De son côté, le romancier et présentateur d'une émission littéraire sur canal Algérie, Djawad Rostom Touati, échange avec des lecteurs au stand des éditions Apic tandis que l'historien Mustapha Hadj Ali dédicace ses trois livres sur l'histoire des déportés de la Nouvelle-Calédonie. À l'espace «Esprit Panaf», l'écrivain Benaouda Lebdai anime une conférence de haut niveau sur la question des littératures africaines au XXIème siècle ainsi que sur les romancières africaines. Meriem Guemache, qui, habituellement tend le micro aux écrivains à la chaîne 3, est présente en tant qu'écrivaine cette fois-ci. Elle est au stand de Casbah où elle signe son roman. Tout comme des dizaines d'autres auteurs venus de divers horizons mais ayant tous la même passion pour l'écriture sous toutes ses formes, le roman, la poésie ou l'essai. Il y avait par exemple l'écrivain-journaliste Hocine Mezali au stand des éditions Enag. Il signait son essai «Alger, 32 siècles d'histoire» à côté de Abdelkader Bendaâmèche qui revient avec un livre consacré à l'un des maitres du chaâbi, Amar Ezzahi intitulé: «Amar Ezzahi ou l'éclat juvénile de la chanson chaâbie». L'un des écrivains qui a vendu le plus de livres en cette première journée du Sila après celle du jeudi consacré à l'inauguration de ce dernier est incontestablement l'historien Daho Djerbal. Le stand des éditions Chihab s'est avéré exigu pour accueillir autant de lectrices et de lecteurs qui ne voulaient pas repartir sans avoir acheté le deuxième tome des Mémoires de Lakhdar Bentobal, dédicacé de surcroit. Le prix de cet ouvrage, 1775 DA, n'a pas dissuadé les lecteurs à se ruer sur le stand de Chihab-Editions qui a bien sûr mis également en vente le tome 1 du même livre ayant défrayé la chronique dès sa sortie. De nombreux autres écrivains ont été au rendez-vous dès cette première journée à l'instar de Ahmed Benzelikha qui a dédicacé son roman «Les dupes» au stand de Casbah et Ahcène Beggache pour son roman «Et si tu écoutais mon coeur». Le stand de Koukou éditions a fait «le plein» concernant les écrivains ayant dédicacé leurs livres en cette première journée à savoir: Pierre Amrouche, Farida Ait Ferroukh, Tassadit Yacine, Khaoula Taleb-Ibrahimi, Abdallah Aggoune et Ferroudja Ousmer. Cette grande affluence des écrivains sur le Sila dès le premier jour a permis d'enrichir cet événement car les auteurs constituent le pilier d'un tel événement. Il faut préciser que le rythme des rencontres avec les auteurs et celui des ventes-dédicaces ira crescendo à partir d'aujourd'hui car les programmes de ces séances rendus publics par les différents éditeurs promettent d'être à la hauteur d'une manifestation culturelle d'une telle dimension.