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La page est tournée
Charaf- Eddine Amara démissionne de la FAF
Publié dans L'Expression le 02 - 04 - 2022

Séisme à Blida, réplique à Dély Brahim. 15 jours avant de boucler la première année de son mandat à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf- Eddine Amara marque le stop. Un stop définitif cette fois-ci, puisqu'il a décidé de jeter l'éponge. Il l'a annoncé, jeudi, dernier, lors d'une conférence de presse improvisée, à l'issue d'une réunion extraordinaire du Bureau fédéral. Amara devait se déplacer, mercredi dernier, à Doha, au Qatar, pour assister au congrès de la FIFA, mais il a été sommé d'annuler ce voyage, rester à Alger, provoquer une réunion extraordinaire du BF et... démissionner. Certes, c'est un fusible qui a sauté après l'amère élimination de l'Equipe nationale du Mondial-2022, mais il faut reconnaître que cela n'est pas lié essentiellement à cette débâcle. Amara le laisse comprendre: «Cette élimination ne doit pas être perçue comme un drame national, même s'il s'agit d'une déception populaire.».
Il faut dire que le successeur de Zetchi était déjà dans l'oeil du cyclone bien avant. Preuve en est, il voulait organiser une assemblée générale ordinaire avant le match barrage face au Cameroun, mais le ministère de la Jeunesse et des Sports a refusé de lui donner le quitus. Avant cela, il a vu un nouveau manager général de l'Equipe nationale «A» désigné à son insu, en la personne de Djahid Zefizef, arrivé en catastrophe après la débâcle de la CAN au Cameroun. Zefizef a eu les pleins pouvoirs pour diriger l'EN, sans revenir vers Amara. «La FAF n'a aucun lien avec ce qu'il se passe au niveau de l'Equipe nationale», a reconnu Amara d'ailleurs. Une déclaration qui laisse pantois, sachant que cette même EN dépend de cette même Fédération.
Et cela confirme, si besoin est, qu'entre Amara et le coach national, Djamel Belmadi, le courant ne passait pas depuis la première rencontre entre eux à Doha. Belmadi est allé même jusqu'à interdire au président de la FAF de se rapprocher des joueurs. Pour l'avenir du coach, Amara a dit : «Je pense que le staff technique va continuer le travail débuté il y a plus de 3 ans, c'est ce que je leur ai demandé. Ils vont allumer encore une autre flamme.» Seulement, il faut savoir qu'aucune discussion n'a eu lieu dans ce sens entre Belmadi et Amara. Ce dernier a évoqué aussi le cas de l'arbitre du match face au Cameroun, le Gambien Bakary Gassama. Il a indiqué, dans ce sillage, qu'un recours a été déposé, en affirmant que le match ne sera pas rejoué. «Pour faire rejouer le match, il faut que l'arbitre reconnaisse avoir été corrompu ou qu'une enquête de la FIFA le prouve. Chose qui n'est pas le cas actuellement», explique-t-il. Dans la matinée, pourtant, la FAF a annoncé sur son site officiel l'introduction d'un recours auprès de la FIFA et demandé à faire rejouer le match à cause de l'arbitrage scandaleux du Gambien Bakary Gassama. «La FAF est déterminée à user de l'ensemble des voies légalement permises pour se faire rétablir dans ses droits et rejouer la rencontre dans des conditions garantissant l'honnêteté et la partialité de l'arbitrage», lit-on dans un communiqué. Est-on devant deux Fédérations dans l'une?
Un sérieux problème de communication se pose, le cas échéant. Il ne faut pas se cacher derrière l'arbitrage pour justifier l'élimination du Mondial, certes, puisqu'il y a aussi et surtout les choix du coach, mais ce qu'il est reproché à la FAF, c'est de ne pas avoir défendu l'EN dans ce sens. Belmadi a attiré, pourtant, l'attention de ses responsables moult fois, en vain. Cela semblait tomber dans l'oreille d'un sourd. Le coach national a fini par se lâcher lors de sa dernière conférence de presse en indiquant: «Les arbitres ne respectent ni notre Fédération ni notre pays.» Mais Amara a défendu son bilan d'une année de présidence, en égrenant «les actions réalisées».
Il a cité, entre autres, la bonne prise en charge des différentes sélections nationales dans toutes les catégories d'âge et l'autre visage donné à l'arbitrage. Schizophrénie? Pour tenir la réponse, il faut revenir à l'avant intronisation de Amara, lorsqu'il avait fait un exposé de son programme et ses 3 axes: «réforme, modernisation et performance». Une année plus tard, la vitesse première n'a pas été passée, puisque aucun des 11 points contenus dans le programme n'a été réalisé. Exception faite pour le changement du système de compétition, lors d'une Assemblée générale extraordinaire anti-statutaire (Lire l'article de L'Expression du 23 novembre 2021). Pour le reste, c'est néant, à commencer par la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA. Amara, dont l'élection était déjà illégale (lire l'article de L'Expression du 17 avril 2021), avait qualifié, pourtant, ce projet de « la priorité des priorités». La gestion des affaires de la FAF était hasardeuse et tout allait de mal en pis, notamment sur le plan financier, contrairement aux propos de Amara, «dirigé par des forces occultes». Ces dernières étaient derrière toutes (ou presque) les décisions prises par le président, à l'insu même des membres du Bureau fédéral, notamment les arrivées et départs au sein de la FAF.
Le fossé entre ces membres et Amara n'a cessé de se creuser, depuis. D'ailleurs, lors de la réunion de jeudi dernier, ils ont refusé de démissionner avec lui, en indiquant qu'ils ne vont pas assumer des faits dans lesquels ils n'étaient pas associés. La relation entre les parties en question ne s'est calmée que l'espace de quelques jours, avant que tout ne revienne à la case départ, à cause d'une mésentente sur la liste de deux personnes qui devaient... voyager avec les Equipes nationales (Lire l'article de L'Expression du 24 janvier 2022). Une page est tournée, en attendant des jours meilleurs.


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