La Toile s'est enflammée, hier. Commentaires et posts dénonçaient l'arbitrage du Gambien Bakary Gassama, coupable d'avoir commis des erreurs qui ont coûté cher à la sélection nationale. L'arbitre a pénalisé l'Algérie dans ce deuxième half des barrages. Gassama a tout simplement été l'auteur d'un arbitrage très vicieux. Les Algériens lui reprochent d'avoir fermé l'œil sur plusieurs actions litigieuses. Les malheurs des coéquipiers de Bennacer – l'une des rares satisfactions de cette rencontre – commence à la 23', lorsque l'homme en noir valide le premier but camerounais de Choupo- Moting, précédé justement par une petite poussette sur Mandi sur le gardien Mbolhi, qui a fini par lâcher le ballon, repris immédiatement par le sociétaire du Bayern Munich. Curieusement, ni l'arbitre encore moins les arbitres du VAR ont signalé une faute sur le gardien algérien. Les performances discutables de Bakary Gassama ne s'arrêtent pas là, puisqu'il a refusé un but, probablement valable, de Slimani dans la première mi-temps du temps additionnel, sous prétexte – après avoir "checké" la VAR – que le ballon avait touché le bras du buteur des Verts avant de se loger dans les filets d'Onana. Toutes ses actions litigieuses auraient pu changer la donne et le sort des Verts dans ces barrages. Du coup, un hastag appelant à rejouer le match a fait le tour de la Toile, comme ce fut le cas en 2017 à l'occasion de la rencontre Afrique du Sud-Sénégal. Après un penalty "imaginaire" sifflé en faveur des Sud-Africains, le match entre l'Afrique du Sud et le Sénégal, comptant pour la 2e journée des qualifications au Mondial 2018, avait été rejoué sur décision de la Fifa, qui avait été saisie par la fédération sénégalaise de football pour dénoncer les décisions litigieuses de l'arbitre Ghanéen Joseph Lamptey, suspendu à vie. Toujours est-il que dans le même cas de figure, la FIFA avait refusé de faire rejouer la rencontre Ghana-Afrique du Sud il y a quelques mois. La Fédération sud-africaine de football (SAFA) s'est plainte à la FIFA suite au penalty –largement contestable – accordé aux Ghanéens. Mais l'instance du football avait rejeté la demande de la SAFA. C'est dire que dans le cas de l'Algérie, tout demeure possible, à condition bien sûr que la fédération algérienne de football (FAF) daigne saisir officiellement la FIFA pour justement dénoncer l'arbitrage de Bakary Gassama, dont les décisions ont grandement influé sur le résultat final. Un dossier complet, arguments à l'appui, doit être ficelé, même s'il ne faut certainement pas se faire trop d'illusions. Déjà au match aller (0-1), l'EN a perdu un important joueur dans le dispositif de Djamel Belmadi, en l'occurrence Ramy Bensebaïni. Sous le coup d'une suspension, le latéral gauche algérien a écopé d'un carton jaune injuste de la part du referee botswanais, Joshua Bondo, qu'il a empêché de facto de disputer le match de barrage retour face aux Lions indomptables.