La 8ème édition du Festival de l'Inchad de Boussaâda (M'sila) a pris fin, vendredi soir, par la distinction des mounchidine Mohamed Ayache et Younès Bouhali pour la qualité de leur prestation durant cette manifestation, dans les catégories des moins de 30 ans et des moins de 15 ans respectivement. La cérémonie de clôture du festival qui s'est déroulée en présence des responsables de la commune de Boussaâda, du directeur de la culture, Khaled Mouaka, de représentants d'associations et d'imams, a été marquée par l'interprétation de mawawil et madih par le talentueux mounchid Abdelhamid Benseradj de Boussaâda, louant les qualités du prophète (Qsssl) et exaltant le désir de visiter les Lieux Saints de l'islam. Durant cinq soirées, le public a été gratifié de mélodieux chants de madih, mawawil et de chants palestiniens. La quatrième et avant-dernière soirée du festival a été animée par le mounchid Kamel Zerrouk d'El Oued, devant une salle archicomble conquise par la voix majestueuse de cet artiste. Plus de 5.000 spectateurs ont assisté aux cinq soirées de cette 8ème édition du Festival de l'Inchad de Boussaâda, selon les responsables de la commune de Boussaâda. À la différence des éditions précédentes qui regroupaient l'ensemble des 11 wilayas du Centre du pays, l'édition 2022 du festival n'a pas eu de caractère compétitif et s'est limitée à l'animation de cinq soirées, en raison de la défection des wilayas participantes habituellement, avait indiqué Ahmed Bouhali, commissaire du Festival. La direction de la culture et des arts oeuvre, selon Mouaka, à élever ce festival local au rang de rendez-vous national au regard du succès qu'il rencontre auprès du public, malgré une absence de deux ans à cause de la pandémie de la Covid-19. Les soirées de ce festival ont été animées par la troupe El Baha de Boussaâda, El Aqsa d'Alger et des mounchid connus à l'échelle nationale dont Nadjib Ayache (Boussaâda), Tahar Safi (Biskra) et Kamel Rezoug (El Oued).