Le Liechtenstein réunissait, hier, les 193 membres de l'Assemblée générale de l'ONU pour débattre d'un projet de résolution obligeant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité à justifier leur recours au veto, autrement dit visant à ce qu'ils l'utilisent moins. Le projet du Liechtenstein, coparrainé par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis mais, fait notable, aucun des quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité (Russie, Chine, France et Royaume-Uni), devrait faire l'objet d'un vote prochain, selon des diplomates. Le Conseil de sécurité compte aussi dix membres non permanents, qui ne disposent pas de droit de veto. Le texte prévoit une convocation de l'Assemblée générale «dans les dix jours ouvrables suivant l'opposition d'un ou plusieurs membres permanents du Conseil de sécurité, pour tenir un débat sur la situation dans laquelle le veto a été exprimé».