Reconnaissant l'existence de problèmes économiques qui ont entraîné des difficultés dans la vie quotidienne du citoyen, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a estimé ce mardi, qu' «il y a des parties qui veulent entraîner l'Algérie dans la dette extérieure, qualifiant le refus des institutions de l'Etat de recourir à cette option comme un acquis malgré les difficultés actuelles. Car l'indépendance de l'économie nationale demeure étroitement tributaire de l'indépendance de la décision politique». Il est clair, que la résistance au changement exprimée par ces parties travaille à manipuler l'opinion publique pour replonger le pays dans le chaos. Ces dernières puisent leurs forces dans l'organisation de pénuries et de dysfonctionnements pour acter le constat d'échec des politiques publiques adoptées par l'Etat. Un mode opératoire outrageusement consommé par les lobbies et les barons de la spéculation, qui, désormais n'est plus un secret pour personne. C'est précisément contre ce courant de destruction que la mobilisation de toutes les forces vives du pays est requise. Dans cette optique, le président du Conseil de la nation a souligné la nécessité de «l'indépendance de la décision politique, renvoyant la responsabilité au front intérieur, qu'il a appelé à assumer sa responsabilité dans cette situation». Insistant sur «la nécessité pour tous les acteurs de se rassembler autour de la Constitution malgré les nombreuses divergences», Goudjil dénonce «des partis et des individus qui n'ont pas pris la peine de parcourir la Constitution, et malgré cela ils la critiquent». Un constat qui indique l'importance de faire valoir le processus institutionnel et les étapes qui ont permis le renouvellement des institutions. Le président de la chambre haute a, dans ce sillage, appelé lors de l'adoption de quatre textes de loi, dont la loi fixant les modalités d'élection des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et ses règles d'organisation et de fonctionnement et la loi portant découpage judiciaire, à «consacrer la culture de l'Etat à tous les niveaux, car l'Etat demeure contrairement aux systèmes de gouvernance qui changent au gré de la volonté populaire, dans le respect mutuel entre la majorité et la minorité». Une orientation qui demeure tributaire de l'application des décisions du président de la République et de l'adoption de textes qui contribueront à l'émergence de la justice sociale. Dans ce sens, Goudjil a souligné «l'importance du secteur de la justice pour l'édification d'un Etat de droit et donc des textes adoptés qui, concrétisent les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant une réforme globale de la justice garantissant son indépendance et sa modernisation». Il va sans dire, que le renforcement de l'appareil judiciaire ne peut que confirmer la volonté de l'Etat à éradiquer toutes les niches de discorde, et opposera une réelle riposte aux ennemis de la nation. Cela étant, la tâche demeure ardue et reste dans le besoin, de hisser les intérêts et la souveraineté de la nation au-dessus de toutes considérations, et dresser un rempart contre toutes les tentatives, internes et externes de perturbations et d'atteinte à la stabilité du pays.C'est dans cet ordre d'idées, que Goudjil a invité la classe politique à «effectuer une véritable lecture de la Constitution pour dégager les éléments unificateurs plutôt que de s'attarder sur les questions objet de désaccord».