Dans son dernier numéro, l'éditorial de la Revue El Djeïch, intitulé «la bataille de la conscience absolument le combat le plus difficile», est revenu sur les nombreux déplacements du général de corps d'armée Saïd Chanegriha. Un périple ayant permis au chef d'état-major de l'Armée nationale populaire de «s'enquérir de l'état de disponibilité opérationnelle des unités» souligne l'éditorialiste. Une manière d'être en «contact direct, de s'informer, et d'être à l'écoute» soutient l'éditorialiste, mais aussi, précise-t-il, de donner «des instructions et orientations». Au cours de ces visites, Saïd Chanegriha a exhorté les éléments de l'ANP à «redoubler de vigilance et de prudence afin de relever tous les défis de toute nature». Des défis ayant amené le Haut Commandement de l'ANP à «mettre en exécution un vaste programme de modernisation et de renouvellement des capacités du corps de bataille de l'ANP (...) en vue d'atteindre un haut niveau de compétence à tous les niveaux et donc la disponibilité opérationnelle», relève le rédacteur. L'objectif est de faire de notre pays «une forteresse inexpugnable face aux ennemis et aux traîtres qui tentent, vainement, à saper sa stabilité et sa sécurité». Et ce «à travers le recours à des procédés tortueux autant que douteux et de vils stratagèmes, dans le but de susciter le chaos et de semer la discorde au sein de la société». Les qualifiant de «comploteurs à l'esprit dérangé», l'éditorialiste révèlera qu'ils «sont allés jusqu'à l'exploitation malveillante des réseaux sociaux pour tenter, à dessein, à travers l'évocation d'événements mineurs sortis de leur contexte, de souffler sur les braises ou en engageant des débats stériles le disputant à la logorrhée verbale, qui n'ont d'autre finalité que de susciter la division entre les enfants d'un même peuple». Dans leur tentative d'influencer l'opinion publique, ces «comploteurs» ont distillé «des informations mensongères et tendancieuses, de nature à porter atteinte à la sécurité, à troubler l'ordre public et à saper les fondements de la paix et de l'unité nationales». Au demeurant, soutient l'auteur « ces tentatives, que les exécutants tentent de justifier par l'éculé et prétendu prétexte de la liberté d'expression, ne trompent plus personne», car explique-t-il, «c'est aussi dans une vaine tentative d'infléchir les positions fermes, immuables et souveraines du pays concernant nombre de questions régionales et internationales». Aussi, estime l'auteur, «la véritable bataille que nos jeunes doivent gagner est essentiellement une bataille de conscience». Une bataille, écrit l'éditorialiste «dans laquelle des armes nouvelles et non conventionnelles sont utilisées, qui ont fait de l'espace virtuel leur théâtre d'opération, dans une tentative de manipuler les opinions, en particulier les jeunes», mais aussi «en jetant les affres des troubles et du chaos à travers de viles manoeuvres faisant fi de la situation et passant délibérément sous silence les acquis et les réalisations». Pour l'auteur les nouveaux défis de l'Algérie exigent «la consolidation du front interne», donnant comme exemple l'histoire inscrite par les martyrs tombés au champ d'honneur un 8 mai 45, soulignant à qui veut comprendre que «le pays des chouhada demeurera fidèle à ses principes et à sa doctrine, quel qu'en soit le prix».