Ce objectif ambitieux et réalisable figure parmi ceux tracés, jeudi dernier, par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, dans le domaine de l'industrie pétrochimique, l'appétence phare étant celle d'atteindre cinq milliards de dollars d'exportation à moyen terme, contre 1,2 milliard actuellement, indique un communiqué de son département. Les déclarations du ministre sont intervenues lors de la cérémonie de signature d'un contrat entre le groupe Sonatrach et le groupe chinois Cntic/Lpec, pour la réalisation d'un complexe de production de «Methyl Tert-Butyl Ether-(Mtbe)», utilisé comme additif pour la fabrication de l'essence sans plomb, un carburant dont l'usage a été généralisé en Algérie depuis 2020, ajoute le communiqué. Lors de la cérémonie de signature qu'il a présidée au siège de la direction générale du groupe Sonatrach, en présence du P-DG de Sonatrach et du directeur général de la Banque nationale d'Algérie (BNA), le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué que parmi les objectifs fixés par le secteur, se dessine, à moyen terme, la «transformation de plus de 50% de la production préliminaire d'hydrocarbures, contre 32% actuellement, la création de 4 000 postes d'emploi supplémentaires directs et l'exportation de cinq milliards de dollars, contre 1,2 milliard de dollars actuellement, en sus de l'augmentation de la valeur ajoutée». Arkab a souligné que «le développement de l'industrie pétrochimique est l'une des principales options adoptées pour la réalisation de cet objectif», précise le ministère, dans son communiqué. Concernant la réalisation du complexe de production du Mtbe, le ministre a affirmé que «ce projet contribuera à la valorisation du méthanol produit par le complexe Cp1z, en l'utilisant comme produit intermédiaire de production Mtbe, au développement du savoir-faire algérien dans ce domaine, à la création de postes d'emploi et à la promotion de la sous-traitance nationale». Arkab a ajouté que ce projet, financé à hauteur de 70% par la Banque nationale d'Algérie (BNA), s'inscrit dans le cadre de la valorisation des ressources naturelles que recèle l'Algérie de manière générale et le secteur des hydrocarbures en particulier. Il s'agit là, a-t-il dit, d'un axe essentiel dans le Plan de relance économique arrêté par le gouvernement début 2020. Le ministre a exprimé «son appui total à la réalisation de ce projet dans les délais fixés, soit en 2025», conclut le document ministériel.