Les gars de M'dina J'dida devront s'y mettre sérieusement pour préparer la nouvelle saison. C'est le 27 juin prochain que l'ASMO reprendra le cycle de ses entraînements et ce, pour peaufiner ses automatismes pour le nouvel exercice. L'ASMO, qui a quitté la Nationale une il y a trois saisons, peut-elle cette fois-ci rivaliser avec les autres pensionnaires et jouer à fond les rôles qui lui sont dévolus. A y voir plus près, et du côté du recrutement, c'est le calme plat. Pour le moment, un seul joueur a rejoint les rangs de M'dina J'dida, il s'agit de l'ex-défenseur de l'USMBA en l'occurrence Bouchakor, qui a signé pour deux ans. Selon certaines sources, d'autres joueurs venant des divisions inférieures sont inscrits sur les tablettes de l'ASMO et peuvent rejoindre cette équipe dans les jours à venir. Il s'agit de Layati et de Benmansour, ex-joueurs de l'US Remchi et du NARB Réghaïa ; mais ce dernier est sous contrat avec ce club qui est Réghaïa. Restent les cas de Mazri et Hanister qui pour le moment ne sont pas en odeur de sainteté avec leur président Mehiaoui, et ce, pour des primes précédentes qu'ils n'ont pas reçues. Des rumeurs les plus folles font état de leur départ: Mazri lorgne du côté du MCO et Hanister est convoité assidûment par la JSK. Mais n'oublions pas que ces derniers sont liés par contrat. En tout les cas, la bouteille à encre dans la bâtisse asémiste et dans cette optique le temps risque de jouer en défaveur des «Vert et Blanc» qui, pour le moment, sont dans l'expectative du côté des libérations où l'on nomme la défection de quatre ou cinq joueurs qui iront monnayer leurs talents ailleurs. Dans tout ce fouillis, l'ASMO arrivera-t-elle à manoeuvrer à bon escient et renverser la vapeur en sa faveur. Excédée par les exercices précédents, M'dina J'dida devra trouver la bonne formule pour repartir du bon pied afin d'être prête pour la nouvelle saison qui va s'annoncer chaude tant la concurrence sera bigarrée à tout point de vue, mais là où le bât blesse, ce club n'est pas prêt de sortir de l'ornière et dans ce cadre-là Mehiaoui, a encore du pain sur la planche pour redresser une situation qui, à vue d'oeil ne prête guère à l'optimisme, l'ASMo est condamnée à se surpasser sinon gare aux désillusions qui ont été de mise ses dernières années et qui de facto lui ont joué de mauvais tours.