«En Afrique, dans la région Mena (Moyen- Orient et Afrique du Nord) et dans le Bassin méditerranéen, on respire mieux, depuis l'élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Ce rappel est contenu dans une dépêche diffusée, hier, par l'agence de presse officielle APS. Intitulé «l'Algérie se replace», l'article se veut une analyse récapitulative des trois années du président Tebboune à la tête de la magistrature suprême de l'Algérie. Rappelant, d'abord, qu'en accédant à la magistrature suprême, le président Tebboune avait conscience de ce qui l'attendait sur le front interne et sur le front international, l'article souligne que «plus que des mots, le pays a un grand besoin d'actes». Et des actes, il y en a eu. À une situation nouvelle, méthodes et outils nouveaux. Au plan interne, le président Tebboune a lancé plusieurs chantiers en dépit d'un contexte mondial des plus difficiles, notamment après l'avènement de la Covid-19. Premier des chantiers et pas des moindres, la réforme des institutions ainsi que le parachèvement de l'Etat de droit. Une nouvelle Constitution a été adoptée par voie référendaire le 1er novembre 2020, suivie des élections législatives et locales les 12 juin et 27 novembre derniers. Sur le plan économique, des réformes adéquates ont été entamées en vue de relancer l'économie nationale basée sur la connaissance et l'économie du savoir. Au plan social, plusieurs mesures ont été prises à même de relever le pouvoir d'achat des couches sociales les plus démunies. En parallèle, le président Tebboune, dès son installation au palais d'El Mouradia, s'est attelé à redonner à l'Algérie la place qui lui sied dans le concert des nations et ce, par le biais d'une diplomatie proactive et ambitieuse. Dans cet ordre d'idées, il a «redonné des couleurs à un appareil diplomatique désemparé». En un laps de temps très court, le président Tebboune «a replacé l'Algérie dans l'échiquier mondial. Le pays, a retrouvé toute sa place dans le concert des nations». Reconnectée au monde, l'Algérie est devenue un partenaire incontournable. Courtisée, sollicitée et écoutée, l'Algérie a réussi le pari de ramener à imposer une certaine stabilité aussi bien en Afrique, que dans la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et dans le Bassin méditerranéen. Regonflée au gaz, l'Algérie est devenue une destination prisée. Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, le président du Conseil italien, Mario Draghi, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, tous ont fait escale à Alger. Le gaz algérien est devenu une manne pour l'Europe. Outre le gaz, l'Union européenne parie sur l'Algérie pour jouer un rôle clé dans la résolution des conflits au Sahel, notamment au Mali. L'envoyée spéciale de l'Union européenne pour le Sahel, Emanuela Claudia Del Re, a lors de sa visite, à Alger, mis l'accent sur le rôle central que peut jouer l'Algérie dans la réussite du processus de transition démocratique au Mali. Et ce, compte tenu de sa capacité à dialoguer avec l'ensemble des pays du Sahel, a-t-elle précisé. «Le rôle de l'Algérie est central, notamment du point de vue géographique, c'est carrément un pont entre le Sahel et l'Europe», a-t-elle précisé, lors d'un point de presse. Ce qui confère à l'Algérie le statut de principal interlocuteur de l'Union européenne dans la région. Au plan diplomatique, les faits d'armes de l'Algérie ne sont plus à énumérer depuis qu'elle est repartie à l'assaut de l'Afrique et du Monde arabe avec comme seul viatique son expertise dans la médiation internationale. Présente sur tous les fronts, l'Algérie occupe la scène politique et médiatique. Une présence appelée à être intensifiée avec l'organisation, le 1er Novembre prochain, du Sommet de la Ligue des pays arabes. Un Sommet qui promet et qui se veut rassembleur, surtout en ces temps de grandes turbulences. D'ailleurs, avec l'avènement du nouvel ordre mondial, le président Tebboune est fortement sollicité par ses pairs, pour remettre en selle, le mouvement des non-alignés. «L'Algérie est incontournable, la posture de son président qui n'oscille jamais d'une position à l'autre comme une pendule, contribue à son rayonnement», souligne l'article de l'APS. Tant de facteurs plaçant l'Algérie au coeur du jeu international.