Quinze ans depuis son installation à la tête du ministère de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid récolte les fruits des efforts qu'il a consentis pour le développement du secteur. Il est en fait le plus ancien des ministres qui s'est engagé dans une période très difficile, pour redresser le secteur de l'éducation. Ses efforts se sont traduits par des actions de réforme engagées sur le terrain depuis deux ans. Ces actions sont sous-tendues par le souci, à la fois de garantir une véritable démocratisation de l'enseignement par l'exercice du droit de l'éducation pour tous et à assurer un enseignement rénové et de qualité pour les enfants. Pour M.Benbouzid, «c'est une refondation de l'enseignement algérien».Le chantier de Benbouzid connaît en fait un avancement très significatif à en croire le taux qu'il a avancé devant les représentants des parents d'élèves. Près de 65% de la réforme ont été réalisés. L'avancement touche en effet la réorganisation des cycles de l'enseignement: primaire, moyen et secondaire. Il s'agit aussi du nouveau système d'évaluation que Benbouzid qualifie de «formidable» étant donné qu'il reflète réellement les progrès de l'élève. Les compositions qui sont désormais mensuelles devront également indiquer la consistance des efforts déployés par le directeur de l'établissement dont le cursus dépend des résultats obtenus. Concernant les examens du Bac, du BEF et de la sixième qui sont des épreuves nationales, le ministre estime que «rien n'est resté de ce qu'il y avait par le passé». D'ailleurs, les résultats très appréciables obtenus cette année aux trois examens prouvent l'efficacité de la stratégie de Benbouzid. Il est allé plus loin encore en ouvrant les portes au partenariat étranger pour la promotion du secteur. En effet, un contrat de coopération entre l'Algérie et la France a été signé le 5 mai dernier, dans le domaine de l'éducation pour un montant de 6 millions d'euros, il permettra le financement d'un «projet d'appui à la qualité du secteur éducatif» en Algérie.