Prenant leurs fonctions, vendredi suite au remaniement ministériel opéré, jeudi, par le président de la République, les nouveaux ministres se sont dits disposés et engagés à consentir tous les efforts pour la bonne gouvernance de leurs départements. Dans ce contexte, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a tenu à affirmer qu''«il s'agit d'une responsabilité à assumer, dans le cadre d'une seule équipe, dont l'objectif suprême est de servir la patrie. La consécration de la bonne gouvernance constitue la pierre angulaire de l'édification de l'Algérie nouvelle». Pour sa part, Samia Moualfi, nommée à la tête du nouveau département de l'Environnement et des Energies renouvelables, a mis en avant l'importance de ce «secteur dans le programme présidentiel», car «figurant en tête des engagements du Président». Elle a, dans ce sens assuré qu'«elle ne ménagera aucun effort pour poursuivre le parcours entamé et mettre en valeur les acquis du secteur, le plan d'action sera établi sur la base de la compétence, de la transparence et du travail». Dans ce sillage, Ali Aoun, ministre de l'Industrie pharmaceutique, a révélé que «la feuille de route du secteur est déjà tracée. Reste à combler quelques lacunes, particulièrement la rareté de certains médicaments». Insistant sur le renforcement de la production locale, il s'est engagé, dans ce sens, à «multiplier les investissements dans le secteur de l'industrie pharmaceutique», à travers la facilitation de l'accès à l'investissement». De son côté, Kamel Bidari, désigné à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a réitéré son engagement à «oeuvrer sans relâche à la concrétisation du programme du président Tebboune. L'impératif, pour le secteur, est de se mettre au diapason des mutations survenant dans le domaine de la recherche et de l'innovation». Il a insisté, dans ce sens, sur «la place de l'université qui doit conduire le développement à travers une formation adaptée à la politique économique du pays. C'est là une stratégie qui ne saurait se concrétiser sans l'encouragement de l'innovation et de la création de richesse et d'emplois». Tandis que Lakhdar Rakhroukh, ministre des Travaux publics, de l'Hydraulique et des Infrastructures de base, a affiché sa détermination à «insuffler une nouvelle dynamique et à conférer un nouvel esprit au secteur, visant l'édification d'un Etat moderne et d'une économie forte, des défis». Pour lui, l'impératif est de « réaliser et concrétiser les attentes des citoyen». Il a, dans ce sens, exhorté les cadres du secteur à «intensifier les efforts afin d'atteindre les objectifs du secteur». Dans ce contexte de remaniement, le ministère des Transports a vu l'arrivée de Kamel Beldjoud à sa tête. Ce dernier a confirmé «son engagement d'oeuvrer sans relâche pour honorer cette confiance et relever les défis, avec l'aide d'Allah et le soutien des cadres du secteur». Il a appelé, par ailleurs, les cadres du secteur à «poursuivre le travail et à intensifier leurs efforts pour pouvoir relever les défis de l'heure», assurant que «les cadres du secteur ne ménageront aucun effort pour atteindre les objectifs escomptés», tout en rappelant le caractère stratégique du secteur». Chargé de chapeauter le puissant ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El Mahdi Oualid s'est engagé à «adopter une nouvelle politique entrepreneuriale, basée sur des mécanismes modernes», précisant que «la promotion des start-up se poursuivra» et qu'elles «seront soutenues continuellement par des mesures incitatives et davantage de réformes», tout en mettant en avant l'importance de «promouvoir l'entrepreneuriat sur toutes ses formes, par la mise en place de mécanismes modernes basés sur des critères économiques étudiés». Un avis partagé par le nouveau ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, qui s'est dit «disposé à poursuivre le travail, sur la même voie et sur les mêmes axes».