Mille familles demeurant dans des habitations illicitement construites aux abords du faubourg Les Planteurs, sur les hauteurs de la ville, seront incessamment relogées dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP), initié par le gouvernement, apprend-on d'une source crédible. Le recensement effectué par le bureau d'études Ursa, a fait état de 12.000 familles demeurant dans le bidonville situé dans ledit faubourg, qui devraient bénéficier du programme RHP. La superficie englobant ces îlots de maisonnettes rudimentaires devrait être récupérée pour la construction d'un axe routier reliant le port d'Oran à la sortie ouest de la ville. Il importe de noter que ce projet lancé sous l'égide du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, financé par la Banque mondiale, et inscrit au début de l'année 2000, accuse un grand retard dans le délai de réalisation. En effet, seulement 80 familles à Ras El Aïn ont été relogées après avoir été évacuées et leurs maisons démolies pour permettre l'entame des travaux de ladite route. 1600 logements sont réservés à Haï Sabah, une cité à la périphérie est de la ville, pour le relogement des familles demeurant dans ce bidonville qui sera rasé incessamment. Notons, par ailleurs, dans ce même registre, que 500 autres familles recensées, dont les habitations ont été répertoriées sur le tracé du téléphérique dans le quartier de Ras El Aïn, bénéficieront également de logements au même titre que celles des Planteurs, indique notre source. Ces familles seront relogées dans une autre cité sur le territoire de la commune de Bir El Djir, à l'est de la ville. Notons que 2000 habitations vétustes menaçant ruine ont été recensées à Oran par la commission technique de la wilaya chargée des études et du recensement des constructions précaires. Ces vieilles bâtisses ont été répertoriées dans les quartiers populaires de Sidi-El-Houari, Derb, Saint-Antoine, Saint-Eugène et Victor-Hugo.