Sonatrach est la colonne vertébrale de l'économie nationale. Un statut que ne lui dispute aucun autre secteur. Ce qui lui confère d'autres ambitions et d'autres objectifs. La Compagnie nationale des hydrocarbures vient de prouver encore une fois qu'elle est la rampe de lancement de cette Algérie qui aspire à se hisser au rang des nations industrialisées. Elle répond à l'objectif du président de la République qui a décrété 2022 année économique. Le secteur pétro-gazier vient de montrer qu'il a aussi pour vocation: l'intégration des entreprises privées ou publiques dans le marché national. Le fer de lance de l'économie nationale vient d'en donner la preuve en mettant le pied à l'étrier à Société nationale de génie civil et bâtiment «GCB». Filiale de Sonatrach elle a conclu, jeudi, avec la compagnie britannique Petrofac, un contrat de partenariat dans l'ingénierie et la construction qui doit permettre à la filiale d'exceller dans cette activité stratégique. Le contrat de partenariat entre la Société nationale de génie civil et bâtiment «GCB», filiale de Sonatrach, et la compagnie britannique Petrofac dans le domaine de l'ingénierie et la construction, est une «première» devant permettre à la filiale de développer son expertise dans cette activité stratégique, a affirmé son P-DG Abdelghani Bendjebba. Une déclaration prononcée en marge de la cérémonie de signature de contrats EPC et d'un mémorandum d'entente, organisée au siège de la direction générale de Sonatrach. La Compagnie nationale des hydrocarbures a signé avec le groupement Gpgt, composé de la compagnie britannique Petrofac et la société GCB pour la réalisation en EPC (Engineering, Procurment et Construction) des unités de séparation et de décarbonisation à Alrar dans le cadre du développement des champs gaziers de Tinrhert-Alrar (Illizi). «C'est une première que Petrofac accepte de nouer un partenariat avec la société GCB pour réaliser des projets en EPC. C'est un début qui va permettre à nos ingénieurs d'acquérir de l'expérience et un savoir-faire dans ce domaine stratégique», a souligné Bendjebba. Quelles sont ses retombées? 10 ingénieurs algériens ont bénéficié d'une formation dans les bureaux d'études de Petrofac à l'étranger dans le cadre de ce partenariat qui s'inscrit dans la stratégie de Sonatrach pour développer et encourager le contenu national, a révélé le patron de Société nationale de génie civil et bâtiment «GCB» qui a fait savoir que la société GCB dispose de plus de 200 ingénieurs qui vont profiter de ce partenariat pour maîtriser les domaines de l'ingénierie et de réalisation dans les industries pétrolières et gazières. Toutes les conditions sont vraisemblablement réunies pour parvenir à cet objectif. Les ingénieurs algériens auront comme soutien ce partenariat inédit avec de surcroît une entreprise de pointure internationale dans l'ingénierie et la construction. «Nous avons noué un contrat de partenariat avec une grande compagnie mondiale dans le domaine», a souligné, Abdelghani Bendjebba qui a révélé que la Société nationale de génie civil et bâtiment «GCB» détiendra 37% de ce projet d'une valeur globale de 300 millions de dollars. Par ailleurs et dans le cadre du développement de ses activités, la filiale de Sonatrach compte investir dans la construction d'une tour qui pourra accueillir 1000 ingénieurs algériens. Il faut savoir aussi qu'un deuxième contrat EPC (Engineering Procurement & Construction) a été signé, jeudi, par Sonatrach avec sa filiale Sarpi (la Société algérienne de réalisation de projets industriels). Il porte, quant à lui, sur la réalisation en EPC du projet de station de pompes multiphasiques à Rhourde Chegga-Hassi Messaoud ainsi que la ligne de transfert de la production.