Il s'agit du tramway, du téléphérique, du viaduc et du grand pont enjambant le Rhummel ainsi que la ville universitaire. «Les grands projets devant être réalisés dans la ville des ponts seront lancés, au plus tard, le mois d'octobre prochain», c'est ce qui a été déclaré par le chef de l'exécutif lors d'une séance de travail organisée mardi soir, au cabinet du wali, en présence des responsables et autorités locales directement concernés. Pour le chef de l'exécutif qui avait réitéré sa volonté de voir ces projets réalisés, la concrétisation de ces derniers, redonnera à la ville sa vraie image de capitale. Il s'agit du tramway, du téléphérique, du viaduc et du grand pont enjambant le Rhummel ainsi que la ville universitaire. Pour le premier projet, à savoir le tramway, qui avait marqué une vive polémique, il coûtera 1800 milliards de centimes. S'agissant des deux lignes téléphériques, le projet centralisé, prévoit de relier la rue Talache au CHU de Constantine, sur une distance de 425 mètres et de la cité Emir Abdelkader au parking du CHU sur une distance de 1091 mètres. Le coût du projet, estimé à 200 milliards de centimes, a été confié à l'entreprise Métro-d'Alger. Ce projet qui constitue un moyen de transport très convoité, devra améliorer des prestations pour 100.000 usagers, à raison de 2000 passagers par heure et 24.000 quotidiennement durant 12 heures. Sa mise en service est prévue au mois de septembre 2007. Le projet futuriste relatif à la réalisation d'un nouveau pont trans-Rhumel, celui-là va certainement modifier de façon radicale la carte du transport de la ville. Il prévoit de relier deux rives du Rhummel, du plateau de Mansourah au carrefour de la place de l'ONU, prévoyant, entre autres, des dessertes de liaison avec plusieurs quartiers de la ville. Cet ouvrage d'art est estimé à 15 milliards de dinars, sachant que la longueur est de 1150 mètres sur une largeur de 20 mètres. Un autre projet d'envergure, consacrera dûment à Constantine son statut de ville et de pôle universitaire. Il s'agit bien sûr du projet relatif à la réalisation d'une ville universitaire dont le coût global prévisionnel est de 220 milliards de dinars. Le projet sera érigé sur une superficie de plus de 150 hectares à Ali-Mendjli. Le projet abritera 13 pôles pédagogiques de 52.500 places, 20 résidences universitaires de 40.000 lits, un pôle sportif, un pôle central (blocs administratifs, restaurants), un pôle de départ et d'arrivée, une zone d'habitat avec tous les aménagements et les commodités nécessaires (sûreté, airs de jeu et mosquée), ainsi qu'une zone commerçante.