En dépit des chocs extérieurs, notamment la pandémie de Covid-16 et les répercussions du conflit russo-ukrainien, l'économie nationale a montré une grande résilience. Une appréciation du président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Une affirmation faite en marge de sa rencontre, à Washington DC, avec le ministre des Finances Brahim Djamel Kassali, qui a pris part à la réunion plénière des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Une réunion à laquelle ont participé les gouverneurs des pays membres de ces deux institutions. Devant les performances de l'économie algérienne, David Malpass a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner l'Algérie dans ses efforts de développement et de diversification économiques. Les représentants de la BM ont réitéré la volonté des institutions du Groupe de la BM à apporter l'appui nécessaire à l'Algérie dans ses efforts de réformes et de modernisation économique. Une disponibilité justifiée par les arguments avancés par le grand argentier du pays. Dans son intervention, Brahim Djamel Kassali a mis en avant le fait que «l'économie algérienne a enregistré récemment une évolution positive de plusieurs indicateurs avec un retour de la courbe de croissance sur sa trajectoire ascendante et ce, malgré les répercussions de la période difficile de la crise sanitaire et des bouleversements géostratégiques ayant conduit à la perturbation des chaînes d'approvisionnement et à l'inflation». Une déclaration confirmant les prévisions très positives du FMI dans son dernier rapport. En effet, pour l'année 2022, l'Algérie, selon la même source, réalise le deuxième taux de croissance le plus élevé en Afrique, avec 4,7% derrière l'Egypte qui a réalisé 6,6%. En outre, les échanges ont porté sur l'état et les perspectives d'évolution de l'économie algérienne, notamment au regard des crises sanitaire et alimentaire et des pressions inflationnistes que connaît le monde actuellement, précise le communiqué du ministère. Abordant la crise énergétique mondiale, le Gouverneur de la Banque d'Algérie auprès du Groupe de la Banque mondiale a rappelé que «l'Algérie a toujours été un partenaire et fournisseur fiable d'énergie», précisant que «des efforts ont été déployés récemment en vue d'augmenter les capacités de production et d'exportation des hydrocarbures afin de contribuer à atténuer l'impact de la crise énergétique dans le monde». La réunion plénière des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international a été, également, une occasion pour le ministre des Finances de s'entretenir avec plusieurs responsables financiers, avec lesquels il a passé en revue l'état et les perspectives de coopération entre l'Algérie et cette institution internationale. Avec le directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, Jihad Azour, l'entretien a porté sur les actions d'assistance technique apportées par le FMI, notamment en matière de modernisation de la gestion des finances publiques. Enfin, le ministre des Finances s'est entretenu avec le président de la Banque africaine d'Export-Import (Afreximbank), le professeur Benedict Oramah, ainsi qu'avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), Odile Renaud-Basso, deux institutions auxquelles l'Algérie a adhéré récemment. Les discussions ont notamment porté sur les pistes potentielles de coopération avec ces deux institutions, précise la même source.