Des aides de 400.000 à 500.000 DA sont octroyées en fonction du type de logement acquis. L'accès au système de logement «location-vente» est l'un des programmes financés par la Caisse nationale de logement (CNL). Dans ce sens, la construction de 20.000 logements a été confiée à l'Agence nationale pour l'amélioration et le développement (Aadl) qui en est ainsi le promoteur. Ce programme a été financé sur fonds publics remboursables à hauteur de 75%, dont 25% à la charge des bénéficiaires. Dans le cadre de ses missions, la CNL a pour vocation de gérer l'ensemble des systèmes d'aide à la pierre et à la personne dans le domaine du logement. Elle assure les financements publics mobilisés à cet effet pour le compte de l'Etat et en relation avec les collectivités locales. Dans ce contexte, 332.839 logements ont été lancés en 2005 dans le cadre du programme quinquennal, tous logements confondus, d'une consistance de 40.000 unités par an. Cependant, il y a lieu de savoir que le logement social participatif s'adresse uniquement aux ménages à revenus intermédiaires (inférieur à 40.000 DA.) Il va bénéficier d'un programme de 215.000 logements dans le cadre du plan quinquennal. Chaque année, l'Etat prend en charge environ 60.000 logements sociaux locatifs. Ces programmes sont financés à 100% par ce dernier. Les fonds qui leur sont destinés sont gérés par la CNL qui se charge des opérations de paiement des entreprises qui réalisent les travaux pour le maître d'ouvrage public, l'Opgi. La Caisse nationale de logement mène, depuis 1995, un système d'aide au financement qui est une aide à la pierre et une aide à la personne. M.Djama Nacer, directeur général de la CNL, invité de l'émission radiophonique, Question de l'heure, s'explique: «Nous avons deux volets, nous intervenons directement dans les projets de promotion immobilière de logements que nous appelons ‘'aidés'', c'est-à-dire des projets approuvés par le ministère et pour lesquels les promoteurs reçoivent, au nom de leurs futurs clients, les aides de l'Etat.» Ces aides se situent entre 400.000 et 500.000 DA en fonction du type de logement et elles n'ont pas varié jusqu'à aujourd'hui. Les raisons invoquées par le directeur de la CNL sont la cherté des terrains surtout en ce qui concerne la couronne algéroise et le prix de revient d'un logement qui se situerait aux environs des 2.000.000DA. Ce système d'aide est aussi accordé aux clients qui achètent un logement déjà réalisé. D'autres banques se sont lancées dans le cadre du financement des logements, en plus de la Cnep. Ces institutions financières telles que le CPA, la BNA et la BDL permettent d'injecter directement l'aide de l'Etat au niveau des guichets des banques. Les aides chiffrées depuis 2000 s'élèvent à 495 milliards et les décaissements effectués par la Caisse nationale de logement est de 474,9 milliards de DA. Malgré les contraintes environnementales, c'est-à-dire l'insuffisance d'opérateurs qualifiés, une nette amélioration se dessine depuis maintenant une dizaine d'années. On est cependant loin des 2 à 3% du PIB que l'on consacre dans les autres pays pour le secteur de l'habitat et de la promotion immobilière.