L'entrée en scène du nouveau Code communal et de wilaya, ne dépassera pas la fin de l'année en cours, selon le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, qui a précisé lors de l'installation, ce samedi, de la commission chargée de la révision de ce texte, que «le projet de loi municipale a fait des progrès remarquables dans sa préparation, et le comité travaillera à développer une méthodologie de travail de fond». Il faut dire que la tâche est complexe, et doit prendre en compte les caractéristiques et les potentialités de chaque région. Le but étant d'aboutir à une gouvernance locale productive, et en adéquation avec les besoins du développement. À ce titre, le ministre n'a pas manqué de souligner que «nous voulons donner à la commune et à la wilaya le rôle qui leur est réellement confié, à la hauteur des attentes de leurs citoyens. La comparaison entre les municipalités n'est pas possible, compte tenu de la spécificité de chaque municipalité ``.Il s'agira en profondeur d'acter le passage à une gestion qui consacre le principe de l 'indépendance financière de la commune et de la wilaya. C'est sur cette concrétisation que reposent les réelles bases d'une nouvelle gouvernance. Il y a lieu de convenir que l'entrée en application de ces nouveaux textes interviendra à un moment crucial de la relance économique, et permettra de renforcer la mise en place des nouveaux mécanismes issus des nouvelles dispositions de lois sur l'investissement, des mesures de facilitations, et l'allégement des procédures. Autrement dit, le nouveau Code communal et de wilaya se présente comme l'ultime épreuve pour les collectivités locales en matière d'application des nouvelles politiques publiques. Ces dernières étant consacrées à acter un changement en profondeur, en matière de gestion et de développement des collectivités locales. C'est précisément à ce niveau que réside toute la complexité de cette mutation, du fait que le rôle que doivent jouer la commune et la wilaya, demeure hautement déterminant pour la concrétisation des réformes engagées. Il va sans dire cependant, que la concrétisation de ce passage nécessite en plus des compétences, un engagement sans faille de la part des élus et des responsables, pour réaliser une jonction et une coordination entre les différents services et instances concernés. C'est cette réorganisation qui apportera l'efficacité et la célérité dans la concrétisation des programmes de développement. Cela étant, il est clair que ce changement profond ne peut se faire sans la contribution du citoyen, et de la société civile. Leurs rôles se confinent dans le soutien de ces programmes, et à travers des actions soutenues sur le terrain, essentiellement dédiées à relever au même titre que les institutions, les défis qui s'imposent. Dans cette optique, le ministre est revenu sur l' atelier installé par le Premier ministre, en octobre 2021, pour la préparation des projets de lois de la commune et de la wilaya, précisant que «ce dernier s'est appuyé sur les principes de la démocratie participative et le concept de coopération et de solidarité locale, ainsi que sur la mise en avant des concepts de la ville et des grands parcs, en plus d'établir des mécanismes qui renforcent le rôle fondamental qui peut être joué par des groupes locaux, dans le développement de l'économie».