Les services de la sûreté de la wilaya de Bouira sont revenus, dans un communiqué rendu public, sur le sens des responsabilités des citoyens. Cette prise de conscience se fait remarquer au vu des réactions des gens par rapport à tout ce qui peut nuire à la société, soit pour l'empêcher ou alors alerter les services de sécurité concernés, justement. Ainsi, les services de police ont enregistré 8 236 appels sur leurs numéros verts. Il est donc constaté que désormais, le citoyen porte dans son esprit le fait qu'il y a des institutions qui veillent à la sérénité et à la sécurité des citoyens, et qu'ils faut leur apporter le soutien, rien qu'en les informant de toute chose douteuse. Sur le même communiqué, il est souligné que les citoyens utilisent de plus en plus les numéros verts, aussi bien pour leurs propres besoins en matière de secours ou d'orientation, et aussi dans le but d'alerter les policiers sur d'éventuels actes suspects. Il est ainsi fait état que sur les 8 236 demandes d'intervention enregistrées au mois d'octobre écoulé, les numéros utilisés sont, bien entendu, le numéro vert 15-48, le numéro de police secours 17 et le 104 numéro dédié aux catégories particulières. À ce propos, un bilan détaillé illustre le communiqué, il s'agit de 2 483 appels pour demander des secours et assistance, 2 843 pour demande de renseignements et orientation, 45 appels pour informer des accidents de la circulation et enfin les appels qui illustrent la conscience citoyenne, ce sont les 71 appels qui informent du commerce informel, de la spéculation et des actes nuisant à l'urbanisme, etc. La sûreté de la wilaya de Bouira fait savoir qu'après chaque appel, les services opérationnels concernés interviennent en urgence sur les lieux. Dans le même sillage, l'on rappelle l'arrestation durant cette semaine, suite à des informations fiables, précisent les ser-vices de la police, d'un jeune homme de 27 ans, aux alentours de la nouvelle gare routière de Bouira, le jeune en question est suspecté de commercialisation illicite de produits pharmaceutiques (psychotropes), au niveau de son quartier. Le suspect a tenté de prendre la fuite à bord de son véhicule, mais la stratégie et la technique d'intervention des policiers étaient bien étudiées au préalable et le fuyard fut arrêté en possession de pas moins de 1 710 psychotropes (Prégabline 300 mg). Le suspect, après les procédures d'enquête en vigueur et un dossier illustratif, fut remis à l'institution de la justice territorialement compétente. Enfin, il y a lieu de souligner que la consommation de toutes les drogues confondues est constatée dans les différents quartiers des grandes villes et également dans les communes isolées; c'est pourquoi les opérations coup de poing sont inopinément opérés par les services de sécurité combinés, la gendarmerie et la police. Par rapport à ces patrouilles répétées, les citoyens sont rassurés et apprécient tant ces sorties sécuritaires de proximité. Ce qu'il y a de réconfortant, c'est que les populations condamnent vigoureusement la consommation et la commercialisation des drogues, notamment des psychotropes, «risque majeur pour nos enfants, notamment aux écoles», laissent entendre l'ensemble des citoyens, « Enfin, Dieu merci, pour l'éveil des consciences, ces trafiquants de drogues sont bannis de tout le monde et ne trouvent aucun soutien, une fois pris au piège», laisse entendre un septuagénaire. Toutefois, le travail de sensibilisation des jeunes contre ces substances mortelles doit s'étaler durant toute l'année par les services compétents. La protection des jeunes est une responsabilité partagée par plusieurs acteurs, à partir de la bonne éducation au sein de la famille, un bon encadrement scolaire ou en formation professionnelle, du sport et des loisirs pour éviter l'oisiveté et enfin un poste de travail afin de pouvoir subvenir aux besoins quotidiens de l'individu.