Malgré des effets dévastateurs de la pandémie mondiale de Covid- 19 et, par conséquent, un ralentissement de la cadence du développement économique partout, à travers le globe, l'ONU table sur des résultats optimistes et réalistes pour réaliser les objectifs du développement durable ODD. Tel un bon élève, l'Algérie qui a été également touchée par les effets pervers de la crise sanitaire du Corona, a effectué un bond appréciable en matière de réalisation des objectifs de développement durable ODD. Le constat n'est pas le fruit de complaisances quelconques ou le résultat de données erronées, mais bel et bien un aboutissement des efforts conjugués, en matière d'amélioration du système de santé, de prise en charge de l'enfance, d'amélioration de la qualité de vie et de l'espérance de vie, du système de scolarisation, du développement social et humain, etc. C'est également une reconnaissance onusienne, à juste titre, pour ce qui est des avancées notables enregistrées dans les différents domaines en relation avec la réalisation des ODD. Ce sont également les rapports des ONG internationales et autres organisations mondiales de l'ONU, telles que la FAO qui a classé l'Algérie en pole position pour ce qui est de la lutte contre la pauvreté et la famine, ainsi que l'amélioration des conditions sociales et professionnelles des citoyens, notamment. L'évolution des mécanismes voués à la promotion du genre et à la consécration des avantages de la femme et de l'enfance, en relation avec les domaines de la santé et de l'éducation. Le dernier rapport en date du bureau de l'ONU, à ce propos, cite les avancées enregistrées en matière de protection sociale, à l'exemple des congés payés aux travailleurs, et plus encore aux femmes ayant à charge des enfants, la prise en charge des accouchements dans les structures privées par la Sécurité sociale, l'institution de systèmes d'indemnisations au profit des familles démunies, dont celles touchées par la pandémie sanitaire mondiale, etc. Le rapport admet également des évolutions, en matière de mise en place d'instruments et de mécanismes visant l'amélioration de la bonne gouvernance, à travers des programmes assurant une meilleure synergie pour ce qui est des différents intervenants et acteurs du développement, de manière générale. Au cours de ces dernières années, l'Algérie a réalisé des progrès importants, en matière de création de l'emploi, à travers l'amélioration du système d'organisation et de gestion des offres et des demandes. Le modèle du développement local emprunté par l'Algérie a été payant, en ce sens qu'il a contribué, considérablement, à réduire le taux de pauvreté et a favorisé une stratégie d'absorption des inégalités régionales, une meilleure revitalisation des espaces et des équilibres régionaux. Le plein engagement de l'Algérie dans ce domaine a toujours été salué par les hauts responsables de ce programmes à l'ONU. Aujourd'hui, les indicateurs du développement durable en Algérie permettent d'espérer des résultats encourageants à l'horizon 2030. D'ailleurs, c'est dans cet esprit qu'intervient la signature d'un nouveau Cadre de coopération pour le développement durable (Ccdd) de l'Algérie, s'étalant sur la période 2023-2027, entre le ministère des Affaires étrangères et le Bureau de l'ambassadeur coordonnateur résident du Système des Nations unies en Algérie. Il s'agit, en fait, du «document de référence en matière de coopération entre les deux parties et l'outil principal de programmation des activités opérationnelles du Système des Nations unies en Algérie». Un document qui est l'émanation d'une «approche consensuelle et participative ayant impliqué tous les partenaires nationaux concernés, dans le cadre de plusieurs réunions de coordination», note le communiqué. Visiblement, ce document constituera l'assise référentielle, qui va appuyer l'assistance technique du système de l'ONU, sur laquelle se baseront «les actions des agences onusiennes accréditées en Algérie dans le cadre de leur appui à la réalisation des priorités nationales de développement».