Ces derniers jours, le sujet d'actualité entre les citoyens de Bouira demeure la stabilité du marché et la disponibilité des produits, notamment les produits de grande consommation. En effet, des produits vendus parfois dans la totale discrétion. Il y a quelques jours, maintenant, ils sont exposés, même en dehors des magasins. Pour rappel, il y a quelques mois, les citoyens ont vécu des moments très difficiles à cause de la rareté de plusieurs produits alimentaires, notamment la semoule, le lait, l'huile etc. Il parait que les nouvelles lois régissant le commerce, en particulier, celle relativs à la spéculation et autres pratiques frauduleuses, ont fini par instaurer une nette stabilité du marché. «Les produits qu'on ne pouvait pas trouver, qui étaient vendus à la tète du client et qui ont augmenté de prix à cause de la non-disponibilité, sont enfin largement disponibles. «Aujourd'hui, des caisses de lait et des sacs de semoule étaient exposés à l'extérieur des magasins», nous dit un citoyen, tout content. En effet, grâce à la rigueur dans le travail des différents services de contrôle, entre autres, les agents de la direction du commerce et les éléments des services de sécurité (police et gendarmerie) armés de textes juridiques relativement sévères à l'encontre des spéculateurs et autres commerçants aux pratiques frauduleuses, le marché a pu se stabiliser. «Finalement l'offre ne manquait pas au marché, c'était juste la spéculation qui a créé tous ces ennuis et ces pénuries, volontairement imposés par certains commerçants sans scrupules» laisse entendre un commerçant détaillant en alimentation générale. À ce sujet, les services du contrôle tous confondus, ont salué la bravoure des commerçants honnêtes qui ont adhéré à cette lutte en vue de stabiliser le marché, en distribuant dans la transparence et sans favoritisme tout produit de grande nécessité. Ils sont revenus sur la remarquable collaboration des producteurs de certains produits alimentaires, en particulier les minoteries et les entreprises de production du lait et de l'huile «Ils en produisent en quantité suffisante et veillent à ce que le produit atteigne le consommateur, évitant ainsi tout risque de stockage illégal» soulignent-ils. De son côté,l'association de protection du consommateur a affiché clairement sa satisfaction quant à cette stabilité du marché, le président de ladite association au niveau de Bouira, Abdenour Medkour, salue les efforts des différents organes de contrôle du marché et aussi les commerçants qui ont adhéré à cette démarche, tout en appuyant la nécessité de continuer à appliquer la loi en vigueur sur les contrevenants «celui qui s'adonne à ce genres de pratiques qui visent à mettre les citoyens dans des difficultés, ne méritent aucune pitié, dit-t-il. Même son de cloche chez les citoyens, «cette nouvelle loi est une bénédiction, les services concernés doivent l'appliquer à la lettre» laisse entendre un sexagénaire au marché couvert de la ville de Bouira, «finalement les contraventions à gros montants et le risque de prison font peur aux spéculateurs» lance un commerçant en alimentation générale dans le même marché «voilà du lait, voilà de l'huile et voilà de la semoule à gogo» Hamdoullah, ajoute-t-il. Lors de notre tournée par quelques marchés dans la ville de Bouira et même du côté de Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et M'Chédallah, on a constaté la disponibilité, notamment du lait, de l'huile et de la semoule.Toutefois, les prix des légumes n'ont pas vraiment baissé et les prix des fruits sont excessivement chers. Aussi, la viande demeure inaccessible aux bourses moyennes, et le prix des oeufs a flambé des derniers jours, allant jusqu'à 550 DA le plateau, quant à la viande blanche, elle est plus ou moins abordable à prix variant entre deux cents cinquante à trois cents dinars.