Lors d'une entrevue avec les médias nationaux, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l'Algérie, tant qu'elle existe, continuera à garantir le soutien et l'aide sociaux. En octobre 2021, le président Tebboune a indiqué que «l'année prochaine connaîtra une amélioration des indicateurs de la performance de l'économie nationale à la faveur des réformes opérées et des mesures incitatives prises», soulignant «la nécessité de prendre toutes les dispositions pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens». Chose promise, chose due. Pour ce faire, le chef de l'Etat a ordonné au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour, d'une part, préserver, et, d'autre part, améliorer le pouvoir d'achat du citoyen. En effet, dans le but de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens et amortir l'effet de l'inflation sur les ménages, plusieurs mesures ont été prises ces dernières années par le gouvernement, dont une augmentation de 14 à 16% des salaires, une hausse de 2 à 10% des pensions de retraite et une allocation de 13.000 dinars par mois aux chômeurs. À ce titre, il avait, dans un premier temps, instruit le gouvernement de procéder au relèvement du point indiciaire dans le secteur de la Fonction publique et à l'exonération des salaires inférieurs à 30 000 dinars de l'IRG (Impôt sur le revenu global). Une première décision à même de revaloriser les salaires et, de là, améliorer le pouvoir d'achat des citoyens. Comme, il avait ordonné une étroite coordination entre les ministères du Commerce et de l'Agriculture en vue d'assurer un contrôle maximal sur les produits agricoles, les légumineuses et les pâtes alimentaires. Dans cet ordre d'idées, le chef de l'Etat a décidé à en finir avec le diktat des spéculateurs, en ordonnant l'élaboration d'un projet de loi criminalisant ces pratiques frauduleuses et le durcissement des peines contre les auteurs allant jusqu'à 30 ans de prison ferme. En parallèle, une allocation chômage a été instituée dans le PLF-2022 au profit des demandeurs d'emploi. La mise en place de l'allocation chômage compte parmi les mesures phares de la première moitié du mandat du président Tebboune. Une mesure étendue aux veuves et aux orphelins ainsi qu'aux retraités dont les allocations de retraite ne dépassent pas 13 000 dinars algériens. Une première en Afrique et dans le monde arabe. Une allocation s'élevant actuellement à 13000 dinars algériens, ce montant devrait être revu à la hausse à partir du mois de janvier prochain. Lors du Conseil des ministres du 14 novembre dernier, le président Tebboune a ordonné au gouvernement de préparer les textes d'application pour l'augmentation des salaires, de l'allocation chômage ainsi que des pensions de retraite. Une décision devant prendre effet dès l'adoption par le Parlement du projet de loi de finances 2023. Dans une déclaration, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a estimé que cette instruction présidentielle dénote «l'attachement du président de la République à soutenir toutes les catégories sociales et augmenter les salaires». Relevant l'importance de la révision du point indiciaire dans la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des travailleurs, le Premier ministre a fait savoir que la mesure relative à la révision de l'impôt sur le revenu global (IRG) contenue dans la loi de finances 2022, permettra aussi d'augmenter les salaires des travailleurs et des salariés, ainsi que d'améliorer le pouvoir d'achat. Mieux, le chef de l'Etat a donné ordre de permaniser les 59.987 enseignants contractuels dans le secteur de l'éducation. Une permanisation devant se faire au plus tard avant fin février 2023. Au plan social, «nous sommes enviés pour les nombreux acquis jusque-là réalisés, en ce sens que nous nous sommes employés d'emblée à soutenir le pouvoir d'achat des citoyens, et tel que je me suis engagé, les salaires égaux ou inférieurs à 30 000DA ont été exonérés d'impôt, c'est là un pas hors du commun», a rappelé le président Tebboune.