Quelque 16 stations d'épuration actuellement en cours de réalisation seront dotées, à moyen terme, de dispositif de traitement tertiaire qui permet une augmentation du potentiel hydrique de l'utilisation dans divers secteurs, apprend-on auprès de l'Office national d'assainissement (ONA). Ces réalisations, inscrites dans le cadre d'un plan d'action national pluriannuel, en cours d'exécution, permettront de renforcer la dotation actuelle située à un volume de 1,16 milliard de m3 d'eaux usées par un apport supplémentaire de 140 millions de m3/an, précise la même source relevant que la mise en place de ces installations intervient en exécution de la stratégie nationale globale de valorisation des eaux non conventionnelles dont l'objectif est de faire face au stress hydrique. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait ordonné, dimanche lors de la réunion du Conseil des ministres, "d'élaborer un plan pour la généralisation des stations de dessalement de l'eau de mer tout le long de la bande côtière, ainsi que la relance et la mise en service de l'ensemble des projets de stations d'épuration des eaux usées à l'arrêt au niveau des wilayas, afin de les exploiter dans l'irrigation au lieu d'utiliser les eaux souterraines".