L'agriculture, l'un des secteurs les plus dynamiques en Algérie, se révèle être un véritable catalyseur d'investissement. Notamment au sud du pays, où, l'agriculture saharienne participe, ces dernières années, concrètement à la sécurité alimentaire du pays. Nombreuses sont en effet, ces wilayas du Sahara algérien qui bravent les contraintes climatiques pour s'ériger en pôles agricoles d'excellence et d'eldorado pour les porteurs de projets et opérateurs publics et privés. C'est à ce titre que Ouargla et dans le cadre de la concession agricole, vient de voir l'attribution de 25 certificats de qualification à des investisseurs. Il s'agit de porteurs de projets privés et de deux opérateurs économiques publics ayant bénéficié d'une superficie totale de 24 000 hectares dédiés aux cultures stratégiques. Cette attribution a été accordée aux bénéficiaires sous la houlette du chef de l'exécutif local, Mustapha Aghamir, un wali représentant la nouvelle race de walis managers, tels que voulus par le premier magistrat du pays. Il a, à cette occasion, appelé les bénéficiaires ayant déjà obtenu leurs documents administratifs nécessaires auprès de l'Office de développement de l'agriculture industrielle en terres sahariennes (Odas), à entreprendre, «sans plus tarder», le travail de leurs exploitations agricoles. Il a, dans la foulée de cette concession, assuré ces pionniers dans l'agriculture saharienne de toutes les facilités en matière d'accompagnement technique. Aghamir a fait savoir que les autorisations de fonçage de puits seront mises à la disposition des investisseurs dans les prochaines heures, signalant que la wilaya s'attelle, en parallèle, à étendre le réseau d'électrification pour alimenter toutes les nouvelles exploitations agricoles en électricité. Cette démarche intervient en application des directives des hautes autorités du pays visant, grâce à ce genre d'investissements agricoles, à réaliser l'autosuffisance alimentaire et aller vers l'exportation, a-t-il, par ailleurs, souligné. La wilaya d'Ouargla a enregistré ces dernières années «des résultats encourageants dans les filières stratégiques», à l'instar de la céréaliculture, avec un rendement atteignant un pic de 73 quintaux/hectare dans la région de Gassi-Touil, relevant de la daïra de Hassi-Messaoud. Elle représente ces nouveaux bassins agricoles qui font du sud algérien une terre nourricière et pourvoyeuse de richesse. Nombreux sont d'ailleurs les responsables à avoir signalé en moult occasions les atouts et les capacités dont dispose l'Algérie pour le développement des filières stratégiques au sud, notamment les cultures oléagineuses et sucrières, et réduire ainsi la facture de leur importation. Il s'agit d'aller vers les productions sucrières et oléagineuses, notamment le maïs et la betterave sucrière. Dans ce contexte, les responsables du secteur ont, dès le départ, assuré que l'Algérie dispose des atouts et capacités qu'il faut pour la production de ces matières, notamment dans les régions sahariennes, précisant que «toutes les études réalisées dans ce cadre, à l'aide des nouvelles technologies et avec le concours de l'agence spatiale, montrent que nous pouvons consacrer au moins, un million d'hectares à ces cultures.