C'est lors des travaux d'une Conférence nationale ayant regroupé les cadres de l'administration centrale et les directeurs de l'éducation que le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a réagi à l'étrange phénomène des piqûres, ayant pris pour cible des écoliers aux abords des écoles en Algérie. Le premier responsable du secteur a pressé son staff d'investir dans la sensibilisation. «Le ministre a donné des instructions pour entreprendre des opérations de sensibilisation au profit des élèves en impliquant leurs parents et en prenant toutes les précautions afin de préserver la sécurité des enfants», souligne un communiqué de la tutelle. Belabed a insisté sur la nécessité de l'adhésion des parents d'élèves à cette démarche. C'est un engagement qui, selon le ministre «fait des parents un partenaire efficace de la sécurité des apprenants, au sein de l'école et du voisinage des établissements scolaires, de manière à assurer une vigilance collective et à faire de chaque tuteur présent aux abords de l'école un souci moral et solidaire de la sécurité de tous les élèves». Le rendez-vous, présidé par le ministre via visioconférence, a été dédié à la gestion des ressources financières, matérielles et humaines, ainsi que des équipements, des structures et des diverses opérations de soutien scolaire, qui constituent les axes majeurs de la rentrée scolaire 2023-2024», indique l'annonce du ministère. La réunion a permis au chef du département de l'Education nationale de s'enquérir de l'état d'exécution, par les directions de l'éducation, des opérations relatives à la gestion des ressources financières et matérielles, des ressources humaines, des structures et des équipements, des opérations de soutien scolaire et autres actions. Après avoir écouté les exposés des directeurs de l'éducation y afférents, le ministre «s'est félicité des efforts déployés qui ont permis la mise en oeuvre de la décision du président Tebboune, qui prévoit une augmentation des salaires à compter du mois de mars courant» a attiré l'attention, le même document. Le ministre a également mis en exergue «la nécessité de travailler avec la même rigueur pour la prise en charge des arriérés de paieme de l'année 2022 et de celle qui résulte des augmentations du nombre de points indiciaires pour les mois de janvier et février 2023», a-t-on pu lire dans le communiqué.