Conçu pour prodiguer des soins de haut niveau, l'EHU 1er Novembre 1954 d'Oran ou encore cet hôpital prototype au niveau national a tenu ses promesses et franchi toutes les frontières en apportant des réponses à des problématiques restées en suspens des années durant. La dernière trouvaille est constituée d'un challenge lancé par le service de chirurgie maxillo-faciale dudit établissement. Celle- ci porte l'estampille de la réalisation de la première intervention chirurgicale maxillo-faciale à l'échelle nationale et africaine. Faisant les adieux aux méthodes et pratiques classiques, les praticiens dudit service utilisent des hauts procédés en pratque dans les pays hautement développés, notamment dans les soins. Il s'agit de la technique laparoscopique, a-t-on appris du service de la chirurgie maxilo-faciale. «Cette chirurgie concerne le traitement des déformations faciales et des fractures des mâchoires», a-t-on indiqué, soulignant que «son importance réside dans la création d'une incision beaucoup plus petite au niveau du visage». Cette nouvelle technique est tout à fait le contraire à chirurgie ouverte traditionnelle. Le professeur Hirèche-Baghdad Karim fait état de «moins d'effets chirurgicaux et de cicatrices». Il a ajouté que «lavantage de cette chirurgie est l'absence de douleur postopératoire, en plus d'une hospitalisation plus courte et d'une récupération plus rapide», en plus de plusieurs autres avantages, a-t-il ajouté. «Il s'agit d'être au diapason des évolutions en cours dans ce domaine et dans lequel l'Algérie aspire à être leader dans le monde arabe et en Afrique», ambitionne le même spécialiste, expliquant que «ces chirurgies spécifiques sont très importantes, notamment pour les victimes d'accidents de la circulation ou domestiques graves souffrant des graves blessures et des déformations au niveau du visage ou des mâchoires». Selon le même spécialiste, «la prise en charge des patients est difficile, mais aucunement impossible». «Elle nécessite une intervention chirurgicale très délicate et sensible», a t-il ajouté, soulignant que «cet objectif est inscrit dans les perspectives à atteindre à court terme». La même source a fait état de «la disponibilité de toutes les capacités matérielles et humaines pour initier cette intervention au niveau de l'EHU d'Oran». Pour fournir les meilleures et les dernières technologies disponibles aux patients, le service supervisé par ce spécialiste, créé il y a moins de deux années, a tenu à assurer la formation de chirurgiens dans cette spécialité de précision afin que de telles interventions soient assurées par des compétences nationales. Lors des deux années écoulées, depuis la création du service, près d'une dizaine de chirurgiens ont été formés. «Ils exercent dans plusieurs établissements hospitaliers du pays, dans les wilayas d'Adrar, Mostaganem, Tébessa et Alger». «L'EHU d'Oran, qui célèbre cette année son 20e anniversaire, peut faire appel à leurs services», a-t-on indiqué. L'équipe du service de chirurgie maxillo-faciale de l'EHU d'Oran, outre son chef, se compose de quatre jeunes chirurgiens et de six résidents.