Initié par la direction de la culture en collaboration avec la Maison de la culture et la cinémathèque de Béjaïa,le mois de l'histoire, se veut une station, une première d'ailleurs au niveau national, pour dépoussiérer l'histoire d'une part et mettre en valeur ses acteurs qui ont été des avant-gardistes pour que vive notre pays libre et indépendant d'autre part. Sur proposition de Brahim Tazaghart, un activiste culturel, jaloux de l'histoire et surtout du devenir et de l'avenir de son pays,pour ce premier mois de l'histoire, s'est penché sur le rôle des intellectuels durant la Guerre de Libération nationale contre le colonialisme français. Débattre de la guerre de libération L'idée est toute simple: débattre de l'histoire de l'Algérie, notamment celle liée à la guerre de libération durant un mois, à savoir du 18 février au 19 mars de chaque année. Soit un mois d'intervalle entre la journée du Martyr «yaoum Echahid» et la journée de la Vcitoire «yaoum ennasr». Pour le directeur de la culture de Béjaïa, Omar Reghal «Le mois de l'histoire entend rendre hommage à des figures emblématiques de notre histoire, notamment celles qui ont marqué de leur empreinte le Mouvement national, notamment la Guerre de Libération nationale. C'est une manière de leur rendre hommage en mettant en valeur leur engagement, leurs contributions et leur détermination à libérer le pays du joug colonial» avait-il déclaré à la clôture du mois de l'histoire le samedi dernier avant d'ajouter «c'est aussi un devoir de faire connaître notre histoire à nos jeunes et sensibiliser le public sur les combats et les sacrifices consentis durant la Guerre de Libération nationale contre l'occupant français». Le rôle des intellectuels algériens Pour cette année, le mois de l'histoire dans sa première édition a retenu comme thématique générale «Le rôle des intellectuels algériens durant la Guerre de Libération nationale contre le joug colonial». Le choix des figures choisies pour ce premier mois de l'histoire s'est porté sur Mouloud Mammeri, Enrico Mattei, Mohamed-Cherif Sahli, Zahir et Hafid Ihaddadene et Mohamed Seddik Benyahia, dont le parcours et l'engagement ont fait l'objet de conférence-débats animés par une pléiade de conférenciers dont Mohamed Lakhder Maouguel, Djamil Aïssani, Abdelhamid Guermine, Redouane khelif entre autres. Le mois de l'histoire s'est clôturé par un hommage à l'un des meilleurs hommes d'Etat algériens, Mohamed Seddik Benyahia, le plus jeune des signataires des accords d'Evian, l'homme qui a marqué la diplomatie algérienne, notamment sur son action pour la libération des otages américains en Iran. Une initiative à généraliser en associant le secteur de l'éducation et des moudjahidine.