Il était fermier de son état et âgé de 38 ans. Ce dernier n'a rien trouvé de mieux à faire que de transformer son exploitation agricole en dépôt d'entreposage de produits pharmaceutiques. Tel est l'intitulé de son affaire traitée en fin de semaine passée par les policiers de la brigade en charge de la lutte contre les stupéfiants près la sûreté de wilaya d'Oran. Ces derniers ont, selon un communiqué rendu public jeudi par la cellule de communication et des relations extérieures près la sûreté de wilaya, mis fin aux agissements du mis en cause en question en l'arrêtant en flagrant délit de possession d'une quantité de 1 200 comprimés neuroleptiques, de marque Prégabaline 300 mg. «Cette opération entre dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de criminalité attentant à l'économie nationale», a-t-on indiqué. Cette histoire a commencé suite à un signalement donné sur le mis en cause et faisant état des mouvements suspects du mis en cause consistant en la commercialisation par ce dernier de «ses produits» avec l'aide de sa femme même. Selon les premiers éléments d'informations recueillis par les policiers l'ayant mis dans leur viseur, le mis en cause a opté pour la commercialisation de ses «produits prohibés» au profit des jeunes ainsi que dans le milieu urbain. Après avoir accompli les formalités administratives, le parquet près le tribunal de Gdyel a donné son quitus consistant à opérer un assaut furtif ayant abouti à l'interpellation du mis en cause en flagrant délit. La lutte contre ce nouveau trafic phénoménal est d'autant plus accrue que les dispositifs policiers mis en place pour contrecarrer ce fléau ne rentrent pas très souvent bredouilles à l'issue de leurs offensives. La dernière en date a été lancée en fin de semaine passée par les services policiers de la Brigade mobile de la police judiciaire des Planteurs, sur les hauteurs du Mont Murdjadjou. Elle s'est soldée par la saisie de près de 2 000 comprimés de la même marque Prégabaline et d'un puissant dosage, en plus de l'arrestation de trois individus âgés entre 25 et 32 ans, ces derniers étaient en possession, outre cette quantité de drogue, d'une somme d'argent produit des revenus de leur trafic en plus de la saisie de téléphones cellulaires. Le premier rapport d'enquête fait état des poursuites lancées contre la bande pour des chefs d'inculpation liés à la constitution d'une bande de malfaiteurs, détention illégale d'un produit pharmaceutique spécifique et sa commercialisation également illégale. La plus grosse affaire a été traitée dans le début de l'année en cours, et dans laquelle les services des douanes ont procédé, en coordination avec les services sécuritaires, à la saisie de 17 685 comprimés psychotropes de type Prégabaline 300 mg et de deux véhicules à Oran, ainsi qu'à l'arrestation des contrevenants qui ont été présentés devant les juridictions compétentes. «Dans le cadre de la poursuite des programmes de contrôle sur le terrain, conjointement avec les brigades de douanes opérationnelles, en coordination avec les services sécuritaires, les agents de la brigade mobile des douanes, relevant des services de l'Inspection des douanes Oran-extérieur, dans le territoire de compétence de la direction régionale des douanes d'Oran, ont procédé dans une opération conjointe avec les éléments de l'Armée nationale populaire, à la saisie de 17 685 comprimés psychotropes de type Prégabaline 300 mg et de deux véhicules», a-t-on indiqué, expliquant que «les mêmes agents ont également arrêté les contrevenants qui ont été présentés aux juridictions compétentes».