Dans le dernier papier récapitulatif des «Verts», nous avions évoqué, à dessein, le passé. Et un glorieux passé récent. Il y a à peine plus de trente- huit mois, ««Tamourth» se relevait d'un terrassement involontaire qui faisait somnoler les dirigeants sportifs, subjugués par l'absence de titres durant 29 ans. Mais si vous permettez, nous allons tirer les dures oreilles à une catégorie d'arbitres de foot, qui ne veulent pas comprendre qu'un match de foot ne peut être «dégusté» par les fans, qu'avec un bon arbitrage. Les exemples sont légion. Le dernier en date MC Alger- CS Constantine, restera comme une véritable honte pour les hommes en noir! C'est un véritable hold-up, dont a été la pauvre victime, en l'occurrence, le doyen des équipes d'Alger, le MCA. Son adversaire, le doyen des clubs constantinois, le CSC, a bénéficié des ratés de l'arbitrage. Et ce n'est pas la 1ère fois. À vrai dire, toutes les équipes ont été au moins une fois par saison, victimes des erreurs d'arbitrage. D'autres parleront de magouilles, de complots, de machinations de l'opposition, etc. Les clubs victimes de ces «fautes», ou si voulez les «erreurs», ont, depuis fort longtemps, renoncé à dénoncer ces bizarres comportements. Alors, dès qu'un micro leur est tendu, c'est l'avalanche de la «diffamation», et conséquence directe, l'équipe à Kamel Mesbah, passe à l'action, et les sanctions, sont plus dures, pleuvent. Tous les clubs ont eu droit aux sanctions. Que faire? Mystère... Se parler et non s'ignorer Le peuple en pleine révolte pacifique, ne pouvait plus assister à de telles rencontres de foot, et même les dites «petites» nations footballistiques, africaines s'amusaient face à onze magnifiques mais «gauches» garçons perdus sur la pelouse, durant le temps de la partie du jour. Perdus, sur les terrains de foot, car ils étaient sans gardien, genre actif «cow boy» ou rusé «gaucho», censé envoyer les jeunes vers les sommets et le toit de l'Afrique. Le peuple assistait, impuissant à la venue et départ des entraîneurs, surtout étrangers, grassement payés, qui rentraient chez eux, ou vers le team étranger, qui attendait, derrière la porte, l'arrivée de l'ex-coach d'Algérie, les poches déjà, pleines. Chance, pot, hasard, cran, accident, coïncidence ou croc-en jambe divin, les responsables crurent en la bonne volonté du peuple, qui hurla un nom: Belmadi. La suite est connue. Puis le revoilà qui signe son engagement avec ce même peuple, et la FAF de Jahid Zefizef, qu'on a un peu trop vite enterré avant même qu'il ne préside sa 1ère réunion avec le bureau exécutif. Nous vivons toujours l'ère des «apparences». Après une longue sieste, due au traumatisme de mars 2022, le peuple se réveille, Djamel Belmadi à ses côtés, toujours prêt à dégainer sur le 1er intrus dans la Toile des «Verts». On recommence tout, sans effacer les acquis et les ratés, en vue de monter un second team pour de nouveaux et retentissants succès: semble avoir été le slogan, l'unique d'ailleurs de l'entraîneur national. Un entraîneur ambitieux, entêté, jaloux du standing de l'Algérie, ou comme à le chanter «l'Algirè», qui sait où il se dirige avec la bande de sains et dévoués copains, et professionnels du staff technique. Les clashs «belmadiens» Seulement, voilà: la bande qui a juré de descendre «mord ou vif», Djamel et sa bande, avait entre-temps réarmé son fusil à répétition, et commencé les tirs nourris, à savoir fermer les agaçants phones, et leurs lourdes et déstabilisantes sonneries. Mais si les «commanditaires» de ces basses besognes, se cachaient du peuple, les faiseurs d'histoires demeurent les éternels jeunes, à qui ces lâches et minables missions, ont été dévolues. Les tireurs eux, bien en vue, s'embourbaient dans les remontrances et autres clashs belmadiens! Les incidents se multiplient, poussant Djamel à des positions radicales. Lorsqu'on vise un but, on ne pense pas aux détails. Ces incidents finiront bien par disparaître, mais les déclarations et scoops de Belmadi, eux, viendront en leur temps. L'essentiel est d'éteindre d'abord, l'incendie «volontaire», éloigner les incendiaires par le travail et les résultats, surtout que le coach national, a pour lui le temps, et les dates FIFA, pour s'organiser convenablement. Ensuite, il suffit de suivre de près ses éléments, surtout les jeunes expatriés, en faire des guerriers, et hop, voilà l'équipe digne héritière et descendante des Hacène Lalmas, Baziz Safsafi, Kamel Berroudji, Fréha, Messaoud Koussim, Abdelhamid Salhi, «Moumous» Dahleb Moustafa, Ali Fergani, Antar Yahia, Adlène Guedioura, Sofiane Fighouli, Karim Mahrez et Islem Slimani. Là, nous pourrons employer le futur, oui, l'avenir, car, entre-temps, les athlètes-frères africains eux, ne sont pas restés les bras croisés. Il faut vite préciser aux crédules aux chants des sirènes et des cygnes, que les Africains ne sont pas les seuls autres, et que l'Algérie est la tête du continent noir, et jamais brun. Alors lorsque nous entendons des intervenants, sur les plateaux-TV, ou des lumières en matière d'analyses, articuler sans crainte d'être contredits, que quand l'Algérie se «déplace» en Afrique, alors là, mes amis, nous zappons car il n'y a plus rien à suivre. Mais si l'Algérie se déplace en... Le début du renouvellement Afrique (???), où se place donc notre beau pays? À Malte? En Sicile? En Sardaigne? En Corse? Allons messieurs, un peu de bon sens et de culture générale, sont toujours les bienvenus! Il y a comme ça dans le monde, car ce n'est pas propre aux seuls Algériens de cracher de pareilles inepties, des gens qui ne sont pas bien installés dans leur peau, lorsqu'ils parlent de leur pays, qu'ils connaissent très mal. Oui, à Alger, par exemple, nous connaissons des gens qui n'ont jamais quitté leur quartier d'enfance, jusqu'au jour de leurs funérailles. Pour revenir à notre propos, disons que Djamel Belmadi, sous sa tunique «verte», a déjà débuté le renouvellement des compartiments, sans enterrer définitivement les vieillissants athlètes, genre M'Bolhi, Benlamri, Feghouli, etc. Ils seront là, au bon moment, lorsque l'EN aura besoin de leurs services dans des rencontres musclées, endiablées, à risques, à gros enjeux... Les Ramiz-Larbi Zerrouki, Adem Zorgane, Hichem Boudaoui, Adem Ounès, et les jeunes arrivants, tels Gouiri, Houssem Aouar, Cherki. Ils seront toujours prêts à affronter les plus grandes nations africaines, dans un 1er temps, mondiales dans un second temps. La légion conquérante sera à pied d'oeuvre d'ici, juin prochain, avec de solides et réjouissants renforts attendus par tous ou presque. Alexandre Oukidja, Moustafa Zeghba, Anthony Mandrea, Aïssa Mandi, Ahmed Touba, Med Tougaï, Rayan Aït-Nouri, Mehdi Leris, Jaouen Hadjam, Ramy Bensebaïni, Kevin Guittoun, Zineddine Belaïd, Nabil Bentaleb, Abdelkahar Kadri, Farès Chaïbi, Med Amoura, Baghdad Bounedjah, Riyad Mahrez, Ismaïl Bennacer, Andy Delort, Youssef Belaïli, Badreddine Bouanani, et peut-être des arrivants d'Outre-mer, de vrais renforts pour l'Algérie, et non pour le prestige personnel de Djamel Belmadi, qui n'en a pas besoin, lui, le pro venu en 2018, du Qatar-frère, champion d'Asie, servir El Djazaïr, uniquement notre chère «Dzair!» Et il a plutôt, réussi. Et bien réussi! Un sacre mérité, et en terre des Pharaons! Attendons donc, la suite des évènements pour nous prononcer sur la valeur de l'Equipe nationale rénovée, avec de nouvelles têtes et jambes. Bonne chance aux joueurs algériens, et à leur coach, Belmadi, le magnifique, ainsi que sa fidèle «suite».