Outre les trottoirs et les quartiers, les routes carrossables ont montré leurs limites durant les trois derniers jours marqués par de fortes averses. Les avaloirs ont pratiquement tous été débordés par les flux de torrents qui se sont déversés de façon sporadique, mais avec une grande intensité. Des avaloirs qui n'ont pas pu canaliser les eaux à cause de failles qui pouvaient pourtant être évitées. En effet, ces dernières averses ont montré la limite des travaux faits en matière de cadre urbain essentiellement au chapitre de la gestion des eaux pluviales. Pourtant, la culture ancestrale représente le meilleur exemple à suivre outre les moyens colossaux engagés par l'Etat pour éviter aux citoyens ces désagréments. La journée de jeudi a eu les averses les plus accrues. Des pluies qui ont engendré le ralentissement de plusieurs axes routiers. Des axes comme la RN 12 reliant la ville de Tizi-Ouzou à Azazga au niveau d'Oued Aïssi. La même RN 12 a également été envahie par les eaux pluviales au niveau de l'axe Draâ Ben Khedda-Tademaït. En l'espace de quelques heures seulement, les routes ont pris les allures de rivières torrentielles en furie. Une situation qui a engendré le ralentissement voire l'arrêt total de la circulation automobile. Des embouteillages monstres ont été constatés sur d'autres axes routiers qui ont reçu la totalité des eaux tombées à cause de l'état des avaloirs et des voies d'évacuation des eaux de manière générale.En fait, ce constat pose l'épineuse question des travaux effectués par les entreprises au niveau des centres urbains et des routes. Ce chapitre concerné par les enveloppes budgétaires se trouve être le dernier à recueillir l'intérêt à la réception des projets. Toutes les enveloppes consenties pour ce chapitre s'avèrent être inutiles aux premières pluies torrentielles. Toutes les voies destinées à canaliser le flux des pluies se retrouvent bouchées à l'arrivée des pluies. Pourtant, la culture locale enseigne que les anciens ont toujours effectué ce genre de travaux de nettoyage des canalisations à la fin de la saison estivale. Des travaux d'entretien servant à maintenir ces voies et canalisation en l'état de pouvoir contenir les eaux pluviales intenses des pluies automnales et les averses de manière générale. Enfin, aujourd'hui, une autre approche s'impose car il ne s'agira pls de contenir les eaux pluviales de l'hiver et de l'automne. Les changements climatiques engendreront de plus en plus de pluies sous forme d'averses subites. Ce qui nécessite un travail de fond sur ce volet des voies et canalisations destinées à contenir les eaux pluviales. Au vu du constat fait lors de ces dernières pluies, il s'avère qu'un travail colossal attend les pouvoirs publics au niveau local. Ces travaux sont primordiaux pour assurer la sécurité des citoyens et pour leur garantir un cadre de vie serein.