Il y a un peu moins d'un an, le SG de l'ONU adressait ses félicitations au président de la République, à l'occasion du 60ème anniversaire de l'indépendance du pays. D'une façon remarquable. Antonio Guterres avait souligné dans le message qu'il lui avait adressé «le rôle important et actif que l'Algérie a joué et continue de jouer au sein des Nations unies, notamment en assurant le leadership sur un nombre d'actions déployées par les Nations unies pour la prévention et le règlement des conflits internationaux». Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies venait ni plus ni moins d'exprimer sa reconnaissance à la diplomatie algérienne. Elle accédera à la consécration moins d'une année plus tard. L'Algérie sera élue, le 6 juin, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU de manière éclatante. Un succès piloté de main de maître par le président de la République. Les félicitations affluent. Celle du président du Conseil de la nation, certes solennelle, illustre parfaitement cette ambition tout à fait légitime eu égard au parcours irréprochable de la politique étrangère du pays à son attachement au respect de la légalité internationale, de la non-ingérence et du droit des peuples colonisés à disposer d'eux-mêmes. Des positions érigées en principes, défendues par la communauté internationale, qui ont servi de socle pour que la voix de l'Algérie puisse résonner au sein du Conseil de sécurité. Un objectif tracé par le chef de l'Etat. Le président de la chambre haute le souligne et lui exprime sa reconnaissance, le félicitant pour cet acquis obtenu «avec mérite et brio», «J'ai l'honneur de vous adresser mes chaleureuses et sincères félicitations et à travers vous au peuple algérien à l'occasion de l'élection de notre Algérie avec mérite et brio en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, un plébiscite historique qui en dit long sur la confiance internationale placée en l'Algérie sous votre direction» a écrit Salah Goudjil dans un message adressé au président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L'action du chef de l'Etat en matière de politique étrangère, son pré carré, a été saluée il faut le souligner le 9 octobre dernier par l'ex-ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra à l'occasion de la Journée nationale de la diplomatie. «Il est de notre devoir de célébrer cette journée historique qui a consacré le retour de l'Algérie sur la scène internationale et de s'enorgueillir des réalisations de la diplomatie algérienne qui a gagné, aujourd'hui, ses lettres de noblesse, sous la conduite du président de la République,M.Abdelmadjid Tebboune» avait déclaré Ramtane Lamamra, diplomate brillant et chevronné. En l'espace de moins de quatre années d'exercice de son mandat, le président de la République a su sortir le pays de l'ombre à la lumière, en portant à bras-le- corps la candidature de l'Algérie au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Le président du Conseil de la nation le souligne avec éloquence. Cet acquis, poursuit M. Goudjil «est le fruit des grands efforts de la diplomatie algérienne qui a renoué avec son lustre grâce aux efforts de l'Algérie nouvelle qui repose sur les constantes, le droit, la justice, l'équité, la persévérance, les acquis et les réalisations puisés du glorieux legs novembriste», a écrit Salah Goudjil. La voix de l'Algérie résonnera, désormais, aussi puissamment qu'elle l'a été par le passé pour les causes justes, pour les peuples opprimés. «Mecque des révolutionnaires» il fut un temps, Alger est sur le point de devenir «plaque tournante de la diplomatie mondiale» pour la paix dans le monde.