C'est dans une ambiance conviviale que le CTC-centre (Contrôle technique de la construction) a fêté vendredi soir le 35ème anniversaire de sa création dans les salons du prestigieux hôtel Hilton des Pins Maritimes à Alger en présence de quelque 250 invités de la grande famille de la construction et de l'habitat. Celle-ci se compose, outre du ministère de l'Habitat, des institutions, organismes, écoles de formation dans le domaine, entrepreneurs, architectes... L'allocution, prononcée par le P-DG, M.A Mohamed Cherif, devant une assistance attentive, nous renseigne sur le parcours laborieux de cet organisme national de contrôle créé en décembre 1971 sous la dénomination CTC pour devenir en août 1986 par décret, «CTC-centre», pour s'occuper des régions du centre du pays. Les autres CTC existants sont ceux de l'Ouest, l'Est, le Sud et de Chlef. P-DG du CTC-centre depuis 1995, M.A Mohamed Cherif, a hissé, à son tour, la bannière de l'entreprise pour prendre part au développement de l'activité du secteur de la construction et à l'élan économique national. L'une des tâches essentielles et urgentes du CTC-centre au lendemain du séisme de Boumerdès en 2003, fut de mener toute mission d'expertise technique sur les bâtiments et ouvrages endommagés en vue de travaux d'aménagement ou de destruction. En vertu de l'ordonnance de sa création, cet organisme est donc seul habilité et agréé auprès des assureurs, pour le contrôle dans le cadre des assurances-risques rappelle-t-on. Le CTC-centre peut légitimement se targuer de la reconnaissance internationale et l'efficience de son système de management à travers la certification ISO 9001/2000 depuis l'an 2004 suite à la mise en place de la démarche qualité dès l'année 2002. Il fut, par ailleurs, la première entreprise du secteur retenue par les pouvoirs publics à l'ouverture de son capital et à son introduction en bourse. Les services compétents et intègres du CTC-centre ont su déjouer moult tentatives frauduleuses pour bénéficier illicitement d'aides à la reconstruction. Certains n'ont pas hésité, en effet, à causer manuellement des dommages à leur demeure pour être classés «sinistrés» du séisme de 2003 ou même d'inondations et autres catastrophes naturelles. Les missions d'appui du CTC-centre vont plus loin puisqu'elles s'inscrivent également dans l'action des plans Orsec national et local comme il fait partie intégrante du module «conseil et expertise». Jusqu'à la fin des années 1960, l'activité du contrôle technique de la construction en Algérie, était exercée par des bureaux étrangers, principalement français: Socotec, Veritas, Apaves La mission du contrôle technique de la construction porte sur les activités de base relatives au contrôle de normalisation de risques. Il vise à écarter les risques d'effondrement des ouvrages. Son action tend, par ailleurs, à se prémunir des risques contre tout désordre et malfaçon pouvant mettre en cause l'exploitation des ouvrages ou conduisant à une maintenance onéreuse, ces risques étant ceux visés par les polices d'assurance responsabilité.