La coalition de gauche SUMAR, dirigée par Yolanda Diaz, deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, a réaffirmé sa position soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dans le cadre des résolutions des Nations unies, rapportent, aujourd'hui, les médias espagnols."SUMAR ("additionner", dans le sens de "rassembler", ndlr) a une position très claire concernant le Sahara occidental. Nous maintenons la position que nous avons toujours défendue : Nous soutenons l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des résolutions des Nations unies", a déclaré Diaz, citée par l'agence Europa press.Candidate à la présidence du gouvernement espagnol, l'actuelle ministre du Travail a tenu également à préciser que tous les membres de SUMAR "soutiennent cette position" à l'égard du Sahara occidental.Pour sa part, le porte-parole de l'organisation politique, Ernest Urtasun, a annoncé devant les médias que "la défense du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui serait l'un des points qui seront clairement abordés dans le programme électoral" en prévision des législatives de juillet prochain."La position de SUMAR sur le Sahara occidental sera unique et cohérente, basée notamment sur la défense de l'autodétermination du peuple sahraoui, dans le respect des résolutions des Nations unies et du mandat de la MINURSO (Mission de l'ONU pour le référendum au Sahara occidental)", a-t-il encore souligné.La course à la Moncloa (siège du gouvernement, ndlr) est lancée et les différentes forces politiques participant à la compétition commencent à définir leurs stratégies. Depuis l'annonce des élections anticipées, la question du Sahara occidental a pris de l'importance dans les débats en Espagne en prévision de la prochaine législature.Le mois dernier, lors de sa rencontre avec le délégué du Front Polisario en Espagne, Abdullah al-Arabi, Mme Diaz avait assuré l'engagement ferme de son parti politique SUMAR en faveur du peuple sahraoui.Cet engagement réaffirme la position de SUMAR qui a toujours placé la défense des droits de l'Homme et de la justice sociale dans le monde comme axes centraux de son programme d'action.