L'intelligence artificielle est au centre de notre vie. Le journalisme ne déroge pas à cette nouvelle réalité. Certaines catégories de l'IA peuvent être au service du journaliste pour gagner en temps comme dans le cas des outils de traduction de textes. Une révolution numérique est engagée par les médias traditionnels, qui devrait grandir selon certaines enquêtes récentes à l'image de celle de l'Institut Reuters, récemment réalisée par Nic Newman. Les médias expérimenteront davantage l'IA, a prédit l'enquête. Ces systèmes qui facilitent notre vie soulèvent cependant de nombreuses questions. L'intervention humaine est jusque-ici nécessaire avant, pendant et après l'exécution de certaines tâches à l'aide des algorithmes. Cependant, d'autres formes d'IA donnent des sueurs froides. Ce n'est plus un secret de parler des ''faux journalistes hyperréalistes'' créés grâce à une IA, lesquels sont capables de présenter un journal télévisé. Leur avènement dans les médias suscite un débat controversé. Un débat qui s'impose dans le monde de la recherche. L'association des deux mots «homme et machine» éveille des craintes qu'elle puisse un jour remplacer le journaliste. Des craintes qui se sont avérées être vraies. L'IA a créé également des interrogations sur le devenir des emplois. Le groupe allemand, média, Axel Springer, avait annoncé en février dernier, des suppressions d'emplois chez le tabloïd Bild et le généraliste Die Welt, au motif que l'IA peut, désormais, «remplacer» les journalistes. D'ou la question de savoir si les IA fortes vont-elles faire disparaître le métier? Les professionnels des médias sauront-ils s'adapter à cette nouvelle réalité pour en faire un outil de travail efficace? Comment peuvent-ils tirer profit de l'IA pour améliorer leur travail, tout en évitant d'être relégués à un rôle secondaire ou même être remplacés par des machine? Ce chatboat lancé en novembre dernier n'est pas aussi intelligent que nous pouvons le penser. «En tant qu'intelligence artificielle, je n'ai pas de conscience ou de personnalité propre, donc je ne peux pas avoir de défauts au sens humain du terme. Cependant, je suis un modèle de langage développé par OpenAI, et il y a certaines limitations et faiblesses associées à ma conception et à ma fonctionnalité. Voici quelques-unes des limitations courantes des modèles de langage comme moi: manque de connaissance spécifique; bien que je possède une vaste base de données d'informations jusqu'en septembre 2021, je ne suis pas à jour sur les événements récents et les développements qui ont eu lieu après cette date. Par conséquent, certaines de mes réponses peuvent être basées sur des informations obsolètes. Sensibilité au contexte: parfois, ma compréhension du contexte d'une question ou d'une déclaration peut être limitée, ce qui peut conduire à des réponses inappropriées ou incorrectes. Je peux également manquer de nuances ou d'interprétations complexes dans certains cas. Tendance à générer du contenu plausible mais faux: Bien que je m'efforce de fournir des informations précises, il peut arriver que je génère du contenu qui semble correct, mais qui est en réalité inexact ou trompeur. Il est toujours important de vérifier les informations auprès de sources fiables. Manque d'émotions et d'intuition: en tant qu'IA, je ne possède pas d'émotions, d'intuition ou d'expérience personnelle. Je me base uniquement sur les données et les informations auxquelles j'ai été exposé pendant mon entraînement (...) Il est important de garder à l'esprit ces limitations lorsque vous interagissez avec moi ou avec d'autres systèmes d'intelligence artificielle similaires». Ce que vous venez de lire a été écrit par le Chat GPT avec une question simple: «Pourrais-tu citer tes défauts?» L'IA soulève aussi des questions concernant la protection des données personnelles. En conclusion, une réflexion plus large autour de la bonne maîtrise des intelligences artificielles, s'impose sur la meilleure manière d'utiliser l'IA pour améliorer la qualité des contenus des productions journalistiques, en garantissant l'éthique, en définissant la responsabilité dans le processus du traitement des informations, tout en veillant à sauvegarder le rôle incontournable du journaliste de demain.