Nous fonçons droit sur le surchauffé mois d'août 2023. Tentons de tuer le temps en parcourant la panoplie de jeux, susceptibles de nous accompagner le reste de l'été, juste pour chasser l'ennui. Il y a tant de jeux, que la difficulté d'en trouver certains, sur mesure, est de mise. Alors, essayons de garder notre sang-froid, en évoquant l'EN, ou si vous voulez, les «Fennecs», ou encore les «guerriers du désert», version 2023/2024 et pourquoi pas, 2026? Par exemple, le tirage au sort pour une place aux Amériques en 2026, passé, on se tourne alors vers les supputations, suppositions, calculs, et même les «gaza nettes», pour confectionner le «onze» cher à Djamel Belmadi, le coach national qui a dû bien souffler, en tombant nez à nez avec, comme futurs adversaires, d'anciennes connaissances. Une grosse satisfaction, cependant, nous a réjouis, est à signaler pour les amateurs de tranquillité «sportive»: le Burkina Faso, ne nous agacera pas. C'est l'Egypte qui va se farcir en aller et retour, cette très bonne équipe africaine. Belmadi a dû le remarquer et c'est tant mieux. Son unique gros souci reste le regroupement des meilleurs joueurs qui auront la très lourde tâche de mener à bon port, cette aisée, mission. Avec les quarante- deux millions de «sélectionneurs» qui disputeront le «poste» au staff de Belmadi, la traversée de l'Afrique sera, quand même, très ardue, si l'on prenait en compte les imprévus du continent. Ajoutez aux inévitables «coulisses», que personnellement, nous n'y avons jamais accordé aucun crédit, l'humidité, les mauvaises pelouses, un désagréable climat, et bien sûr, l'arbitrage, et vous verriez surgir mille et un problèmes. Les plateaux TV feront leurs choux gras. Les spécialistes qui s'autoproclament encore et toujours, experts en football, se gargariseront à volonté pour préconiser la tactique à employer contre nos différents adversaires. Les «clowns»... Certains clowns iront jusqu'à proposer des noms de joueurs évoluant dans des équipes bancales, ou dans les championnats-bidons, histoires de montrer à qui de droit ce qu'ils valent. Alors que le foot reste un simple jeu, simple, mais «balisé» par de solides lois de la fameuse «International Board», certains veulent en faire une grosse montagne à escalader, en pleine tempête de neige! Jusque-là, c'est bon. Mais là où cela ne va plus, c'est lorsque nous mélangeons foot et fric! Cela devient de la «friperie». Tout devient des trucs d'occasion. L'élégance se débine au profit du... profit. C'est simple. Les dribbles, les tirs de loin, les adroits contrôles, et conduites de balles, la vision de jeu, s'évaporeront au seul profit du dieu, «dinar»! Le peuple lui, s'abreuvera de fuites en avant, de grossiers mensonges, de fausses promesses, d'illusions jamais atteintes, et d'espoirs! Le prochain parcours de l'EN, sera ardu, et Djamel Belmadi, le très bien, se contentant de réussir, contre vents et marées, toutes, oui, toutes ses sorties. Quant à la FAF, elle n'en est pas au 1er revers. Elle en connaîtra d'autres, avec, ou sans des «têtes connues ou pas». Des dirigeants intègres, durs à cuire, tenaces, existent, mais seraient «balayés» par les contrecoups des autres. Et les autres, nous avons pu très bien les reconnaître, à travers le dernier vote des membres de la CAF. Ah, la CAF! Avez-vous compris maintenant, pourquoi la «grenouille ne peut être aussi grosse, qu'un boeuf?» C'est une histoire de copains. Et les copains qui sortent ensemble, prendre un pot, doivent être «riches» pour la soirée. Capito? Sans le centime, pas de combines. Pas de dinar, pas de boulot «d'art». Sans l'euro, point de «brasero» sous la marmite des «frérots en foot». Tout est question de billets verts, sonnants et trébuchants. Celui qui croit en l'invitation à prendre un «café», se goure d'une manière moche, car ici, le café devient un très gros pourboire! «Circulez y' a rien à voir!» N'allez surtout pas en parler sur un plateau TV. C'est un risque. Et un très gros. Les menaces de poursuites judiciaires pleuvraient, et vous êtes obligés de vous faire petits, petits, à ne plus en finir. Il ne vous restera plus qu'à vous en prendre aux responsables de club qui ne veulent pas se séparer de leurs talentueux joueurs, durant les dates FIFA, et encore! Alors là, contentez-vous de formuler des équipes types à présenter à ce brave fils de famille, Djamel Belmadi, en pleine préparation d'un match de coupe d'Afrique. Ou alors, demandez la démission de tout le Bureau fédéral pour incompétence avérée. Sinon, ameutez les supporters des équipes qualifiées en coupe d'Afrique, qui jouent le podium, pour n'avoir pas ajusté le tir, en direction du titre... africain. Au moment de la confection de cette modeste contribution, la nouvelle de la démission de Djahid Zefizef, le désormais ex-président éphémère de la FAF, est tombée, attendue, et avalée, avec la mentalité de chez nous, lieu de naissance de la fameuse expression: «Circulez y' a rien à voir!» Et maintenant? Qui sera le prochain président de la FAF, capable de réunir le gens du foot? Oui, qui? Et après, les couteaux n'en seront que plus aiguisés. Les menaces seront plus fermes, plus tranchantes, plus méchantes. Que de «plus»! Ce qu'il y aura de moins, ce seront, coup sur coup: la progression de notre foot, l'avance en matière d'apprentissage des lois en vigueur, d'entrées de «flouss», et net recul du professionnalisme. Zefizef n'a pas été élu au comité exécutif de la CAF. Et alors? Est-ce la fin du monde, et la «faim» de notre peuple? Les «bricoleurs» Pourquoi ces sorciers d'un nouveau genre veulent absolument que l'Algérie rejoigne le club des «trafiquants? Les échéances arrivent, que «Tamourth» n'organise pas de coupes d'Afrique en 2025 et 2027, et alors? Il ne restera à nos jeunes que de rééditer l'exploit réalisé en terre de Sidna Youcef et Sidna Moussa (Moïse)! On est, ou on n'est pas un pays de foot. Les coulisses sont à laisser aux faibles. Les autres présidents de fédérations de foot, «bricolent» de leur côté. Où est donc notre problème? Que chacun balaye devant sa porte et l'Afrique ne s'en portera que mieux! Et puis, les résultats, les plus positifs en sport, sauf quelques semaines de joie collective, n'ont toujours rien apporté à leurs misérables peuples, dont certains sont au bord de la mendicité. La solidarité internationale a f... le camp depuis belle lurette. Où est donc le retour de manivelle des pays que l'Algérie a énormément aidés, dans toutes leurs entreprises? Rien à l'horizon. De toute l'histoire de l'Algérie, le monde n'a retenu que la fameuse question du «Qui tue qui?» Issu de la décennie noire. Pour revenir au foot, gardons l'espoir que l'équipe de Djamel Belmadi reste aux commandes pour des «gorgées» de joie collective lors des futurs tournois. Le reste n'est que bluff, et bêtises qu'il faut impérativement mettre sous l'éteignoir. Que le futur président de la FAF entreprenne de profonds changements, à commencer par les clubs. Ce sera dur et rude, mais nécessaire. Pour ce faire, il y a lieu de chasser toutes les «gazanettes»...