Dans l'optique de la nouvelle politique économique, visant la diversification de l'économie nationale, le secteur des finances multiplie les rencontres et les échanges avec les partenaires étrangers, dans le cadre d'un repositionnement stratégique. À ce titre, le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a reçu mercredi à Alger, l'ambassadeur de l'Inde en Algérie, Gaurav Ahwalia, évoquant « les moyens de renforcement des relations économiques et financières bilatérales ainsi que les perspectives de leur développement et renforcement, notamment dans le secteur financier ». Un déploiement qui renseigne sur la détermination de l'Algérie à véhiculer la nouvelle politique du secteur et les orientations adoptées dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires, et la mise en œuvre des mesures d'incitation à l'investissement et la fluidité des échanges avec les partenaires étrangers. Àussice titre, les résultats inscrits ces dernières années représentent des indicateurs plus que fiables pour optimiser l'attractivité de la destination Algérie ». Aussi, le ministre n'as pas manqué lors de cette rencontre pour exprimer « le souhait de voir un engagement plus significatif des entreprises indiennes en Algérie, particulièrement à la faveur du cadre juridique qui sera mis en place ». Forte d'une nouvelle aura économique clairement engendrée par les changements profonds opérés en matière de gestion, et de fonctionnement des nouvelles institutions, la réforme du secteur financier et bancaire, se présente comme le garant d'une politique économique prometteuse pour les investisseurs étrangers, dans la mesure où les nouvelles dispositions assurent une plus grande liberté d'action et d'investissement, et priorise sans ambiguïté le principe de gagnant/gagnant. Autrement dit, les résultats d'actions de réformes permettent aujourd'hui à l'Algérie de proposer et de concrétiser des partenariats avec des nouvelles données économiques, qui garantissent le développement économique, et l'ouverture sur les scènes économiques internationales. C'est dans ce sillage que les discussions entre les deux parties ont porté sur « la nécessité d'un renforcement de l'arsenal juridique régissant la coopération bilatérale à travers notamment, l'engagement dans les délais les meilleurs, des discussions devant permettre la conclusion rapide d'un accord sur la non-double imposition, d'une convention de coopération douanière, et ultérieurement d'un accord sur la promotion et la protection réciproques des investissements ». On ne peut plus claires, ces orientations reflètent l'ambition des deux parties à passer à la vitesse supérieure en matière d'échanges et d'investissements. Dans cette configuration, l'Inde étant une puissance économique reconnue, occupant la 5e place mondialement, et membre influent du groupe des BRICS , demeure un partenaire de taille , notamment en matière de transfert technologique. Il y a lieu de souligner que l'Inde se présente comme un pays émergent avec une évolution de son PIB de l'ordre de 7,2% en 2023, essentiellement tirés par les secteurs de l'agriculture, des services et des nouvelles technologies. Par ailleurs, à l'occasion de cette rencontre M. Faïd est revenu sur la demande exprimée par l'Algérie pour son adhésion à la nouvelle banque de développement (NDB), institution financière mise en place par les pays des BRICS, précisant que l'Algérie « compte sur l'appui de l'Inde pour une concrétisation diligente de cette adhésion et ce, conformément à la tradition qui a toujours marqué les relations bilatérales en matière d'appuis mutuels au niveau des instances multilatérales ».