Lors d'une rencontre au siège de la présidence de la République islamique d'Iran, le président iranien Ebrahim Raïssi a chaleureusement salué les positions résolues de l'Algérie sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il a qualifié ces positions de « fermes, franches et claires » à l'égard des enjeux cruciaux de la nation islamique, plaçant en tête de liste la question palestinienne. La réception du président de l'Assemblée populaire nationale algérienne, Ibrahim Boughali, a été l'occasion pour les deux pays de réaffirmer les liens de fraternité profondément enracinés entre les peuples algérien et iranien. Lors de cette rencontre, Boughali a transmis les salutations chaleureuses du président de la République algérienne à son homologue iranien, marquant ainsi un pas de plus vers le renforcement des relations bilatérales. Le président Raïssi a souligné l'importance de la coopération parlementaire entre l'Iran et l'Algérie, la considérant comme un vecteur favorable à une coopération plus étroite entre les deux nations, en particulier sur le plan économique. Il a exprimé l'espoir que des mesures concrètes seraient prises dans le domaine économique, afin de faire progresser les relations politiques entre les deux pays vers de nouveaux sommets. Dans cet esprit de coopération économique accrue, le président iranien a évoqué la nécessité d'une réunion rapide de la commission économique mixte irano-algérienne. Cette commission jouera un rôle clé dans la consolidation des liens économiques et commerciaux entre les deux pays, ouvrant la voie à des opportunités de croissance mutuelle.Parmi les sujets abordés, le président Raïssi s'est également félicité du statut de membre non permanent de l'Algérie au Conseil de sécurité de l'ONU. Il a qualifié cette position de « précieuse opportunité » pour défendre les justes causes de la nation et contribuer à la recherche de solutions pacifiques aux crises internationales en cours.L'Iran, sous la direction du président Raïssi, a réitéré son engagement en faveur de la paix et de la sécurité régionale. Le président a affirmé sa conviction que le dialogue demeure la voie la plus viable pour résoudre les conflits en cours. Il a souligné l'importance cruciale de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, mettant ainsi en avant le respect de la souveraineté nationale.