Après l'ambassadeur des Etats-Unis, la semaine passée, c'est au tour du Coordonnateur résident du système des Nations unies, Alejandro Alvarez, d'effectuer, hier, une visite de courtoisie au quotidien L'Expression. Il a été reçu au siège du journal, à Kouba, par le directeur de la publication, Ahmed Fattani et son staff rédactionnel. La situation des réfugiés sahraouis à Tindouf, les interventions humanitaires de l'ONU et les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, ont été discutés lors de cette rencontre très conviviale. Alejandro Alvarez a mis en relief le rôle des Nations unies en Algérie, ses actions pour le développement et surtout les actions humanitaires. Il a cité à ce propos le rôle clé de l'agence des Nations unies pour les réfugiés sahraouis. «Il faut visiter les camps des réfugiés à Tindouf pour constater de visu nos actions sur le terrain», a-t-il dit, laissant entendre que ces actions ne bénéficient pas d'une grande médiatisation. «Il faut dire que l'aspect politique a pris le dessus sur les autres aspects et sur les autres actions pourtant très importantes», a indiqué l'ambassadeur Alvarez. Le système des Nations unies (SNU) constitue un réseau dense qui embrasse tous les domaines en Algérie. Il est constitué de diverses agences, fonds et programmes aux avantages comparatifs et mandats variés. En tout, 17 agences, programmes et fonds de l'ONU sont présents en Algérie (Pnud, BIT, FAO, Clcpro, OMS, Onudi, Onusida, PAM, Unfpa, Unicef, Unicri, Unhcr, Wipo, Unodc, Cinu, Undss, Unops) ainsi que 10 agences non résidentes (UN-habitat, Unesco, Cnuced, Iaea, Unitar, ITU, Ifad, OMT, Onufemmes, Pnue). «Ces différentes agences activent en étroite collaboration avec l'Algérie, a noté l'ambassadeur saluant l'action de l'Algérie qui «par ses diverses contributions, financières, infrastructurelles et diplomatiques», a grandement facilité la travail des équipes onusiennes sur place. «Nous apprécions le travail avec l'Algérie qui a toujours privilégié le multilatéralisme dans ses relations internationales contrairement à d'autres pays plutôt portés sur des actions bilatérales», a déclaré l'hôte de L'Expression qui en veut pour preuve la participation au Sommet arabe d'Alger en novembre dernier, du secrétaire général des Nations unies António Guterres ou encore les rapports excellents de ce dernier avec le président Tebboune. Lors d'une séance de travail qu'il a eue, en juin dernier, avec Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, le SG de l'ONU s'est dit «fier des rencontres qu'il a eues avec le président de la République», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Guterres a affirmé avoir perçu chez le président Tebboune un grand souci «quant au renforcement du rôle de l'ONU et de l'action multilatérale face aux défis auxquels la communauté internationale est confrontée au niveau mondial». Avec cet Argentin qui a l'ivresse du football, c'est réellement une partie de plaisir. Affable, l'homme respire la joie de vivre comme ses semblables Latino-Américains. Ne tentez surtout pas de le bousculer avec une question qui dérange car Alejandro Alvarez est un fin dribbleur. Avec une pirouette, il vous met hors-jeu et son éclat de rire brun s'efface soudainement pour replacer la balle au centre.