L'ex-international et ex-directeur technique national (DTN), Ali Meziane Ighil qui a vu son dossier de candidature à la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF) rejeté, crie à l'«injustice». «Mon dossier est en conformité à 100%», a déclaré fou furieux Ighil Meziane devant le président de la commission électorale, en ajoutant que «J'ai été exclu à tort», a-t-il précisé. Le vendredi 8 septembre, la FAF a annoncé dans un communiqué officiel sur son site que le dossier du candidat Walid Sadi à l'élection présidentielle de la Fédération algérienne de football prévue le 21 septembre, est le seul qui a été retenu par la commission électorale. Par contre, les quatre autres dossiers de candidatures déposés par Abdelkrim Benaida, Keddour Dif, Meziane Ighil Ali et Abdelkrim Medouar ont été rejetés pour différentes raisons, selon la même source. Ainsi donc, le dossier de Meziane Ighil a été rejeté pour «mandatement non conforme et sanction sportive grave», au moment où celui de Medouar a été rejeté pour «manque de niveau universitaire et sanction sportive grave». Quant aux dossiers de Benaida et Dif, ils ont été rejetés pour «non-conformité et sans liste». Par la suite Ighil a déposé un recours et à la veille du verdict et ayant vent du rejet de sa candidature, «enragé», Ighil a déclaré que «Je n'accepterai pas l'injustice dans mon propre pays!». Fou furieux Ighil Meziane indique que le choix est porté sur un candidat précis, sans citer le nom de celui-ci. Et ce qui a le plus touché dans son amour-propre, Ighil fait remarquer que c'est une intrusion dans les affaires de la FAF. Ce qui est une ingérence grave!», insiste t-il. Et pour défier ceux qu'ils fustigent, le candidat à la présidence de la FAF ajoute, sans hésiter «Que l'on mette les dossiers de chacun des candidats sur la table, avec les diplômes universitaires, les mandatements et autres critères et on verra bien qui est conforme à ces critères et qui ne l'est pas!», lance t-il en guise de défi aux responsables concernés par le rejet de sa candidature. Cela se passe au moment où la commission de recours n'a pas encore tranché. Mais Ighil ne se fait pas des illusions quant au verdict attendu par cette dernière «en déclarant qu'elle serait sûrement conforme à celle de la commission électorale». Nous sommes des enfants de l'Algérie, nous croyons en la justice de notre pays, nous dénonçons et nous crierons jusqu'à ce que nous soyons entendus», ajoute Ighil avant de conclure que «nous sommes vraiment fatigués des ces interventions». En guise de réponse, Ali Malek répond à Ighil en ces termes «Je n'ai pas de réponse à lui donner. Il est libre de condamner, mais malheureusement, les règles en vigueur ne permettent pas à ce grand monsieur de postuler en l'état actuel à la présidence de la FAF». Ce qui frappe le plus avec l'instance fédérale algérienne, c'est qu'elle a réagi bien tardivement pour publier le document de la commission. Ce qui en principe devrait faire l'objet d'une «enquête» pour expliquer ce «retard»!, alors que la rumeur a donné dans la journée de vendredi l'information faisant état d'un seul dossier sur trois présentés qui est valable! À savoir celui de Walid Sadi, ex-membre du Bureau fédéral sous la présidence de Mohamed Raouraoua. Les deux candidats dont le dossier n'a pas été validé par la commission présidée par Ali Malek ont le droit d'introduire un recours auprès de l'organe juridique en place. Celle-ci est présidée par Djamel Kashi et les membres qui siègent avec lui. À rappeler que les élections sont prévues le 21 septembre en cours pour connaître le président de la FAF qui poursuivra le mandat du président Zefizef démissionnaire. Ce mandat court jusqu'au mois de mars 2025.