Dans l'optique de renforcer les actions dédiées à la concrétisation de la transition énergétique, le secteur de l'énergie multiplie les rencontres avec les investisseurs étrangers en vue de lancer une dynamique forte, essentiellement axée sur le transfert technologique et sur la formation. C'est dans ce sillage que le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu lundi le commissaire au commerce du roi du Royaume-Uni pour l'Afrique, John Humphrey avec lequel il a examiné les voies et moyens de consolider les relations de coopération et de partenariat dans le domaine de «l'énergie et des mines, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, à l'instar de la production d'énergie solaire et éolienne, leur intégration au réseau et leur transport vers les régions enclavées et les exploitations agricoles, de même que la formation et la fabrication locale d'équipements énergétiques», indique un communiqué du ministère. Une orientation qui intervient dans une conjoncture où les actions de réformes se penchent particulièrement sur la relance de l'exploitation des grands gisements miniers dans le but de renforcer les capacités des grands pôles industriels à travers la production locale de matières premières, telles que l'acier, le phosphate et le ciment. Un axe incontournable de la relance économique, du fait qu'il permet l'émergence d'une nouvelle dynamique d'investissement et de création d'entreprises dans divers domaines d'activité. C'est précisément vers ces objectifs que s'établit la stratégie des pouvoirs publics pour hisser l'économie nationale au rang d'économie productive. À ce titre, le ministre a mis en avant «la volonté de l'Algérie d'oeuvrer davantage au développement de ses ressources de manière meilleure et d'explorer de manière optimale ses ressources minières». Une voie qui nécessite un engagement plus important de la part des investisseurs étrangers, notamment après la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, et la mise en place des mesures d'accompagnement de l'¦Etat. C'est dans ce sens, que le ministre a appelé à «consolider les échanges et les concertations avec les sociétés britanniques, en vue d'investir dans le secteur des mines en Algérie et créer des partenariats mutuellement bénéfiques avec les sociétés algériennes, avec le transfert de la connaissance et de la formation, notamment dans le domaine des études géologiques. De même importance, la concrétisation de tels partenariats contribuera au développement des énergies renouvelables de façon à renforcer les actions menées pour relancer les secteurs stratégiques tels que l'Agriculture, les transports et la logistique, outre la concrétisation des objectifs fixés dans e cadre de la réalisation de la transition énergétique. À ce titre,. M.Arkab a présenté «un aperçu global du programme de développement des énergies renouvelables en Algérie, notamment la concrétisation du programme qui vise à atteindre 15.000 Mégawatts en énergie photovoltaïque à l'horizon 2035». En somme, l'élargissement de la base des échanges et des partenariats, se trouve au centre de la concrétisation de plusieurs chantiers qui demeurent interdépendants et incontournables pour la réalisation de la transition économique, énergétique et alimentaire. De son côté, M. Humphrey a affirmé que les discussions étaient très fructueuses, faisant part de «la disponibilité de son pays à développer les relations de partenariat et de coopération avec l'Algérie, consolider les concertations économiques et commerciales et échanger les expériences».