Les lourdes interventions chirurgicales sont désormais de l'histoire ancienne. Franchissant un pas de plus dans la fonction pour laquelle il a été mis en place, le service de chirurgie vasculaire de l'Etablissement hospitalo-universitaire 1er Novembre 1954 vient de lancer une nouvelle pratique hautement révolutionnaire. Celle-ci porte sur le «débouchage ou encore le désengorgement des artères obstruées, à l'aide du nouveau procédé portant le nom de Jet Stream. Il s'agit d'une simple affaire concrétisée prenant en compte les nouvelles techniques, celles-ci reposent essentiellement sur l'accomplissement de l'acte chirurgical opéré grâce à cette nouvelle technique, qui est nouvelle en Algérie et première du genre au niveau national, vient d'être lancée à partir d'Oran. Son mode opératoire repose sur l'utilisation des techniques hautement technologiques aboutissant à résultats palpables concrétisés en un temps record. Il s'agit, en fait, d'une intervention, très compliquée dans le temps, avant l'avènement de ce procédé dont les premiers tests ont été effectués et accomplis avec brio sur un malade âgé souffrant d'occlusion artérielle des membres inférieurs, provoquée par le diabète. Cette intervention chirurgicale a été supervisée par la chef de service de chirurgie vasculaire de l'EHU d'Oran, la professeure Ahlam Bouziane. Elle a d'autant plus été d'une réussite totale qu'elle a été sanctionnée par l'arrachage des plaques accumulées dans les artères, obstruant la circulation sanguine. L'obstruction des artères peut facilement provoquer des accidents cardiovasculaires, AVC. Ladite intervention a également été caractérisée par la «revascularisation améliorée» du traitement des maladies vasculaires. Autrement dit, le patient ayant bénéficié de cette opération, pratiquée à l'aide de ces nouvelles techniques, a rapidement retrouvé un train de vie normal, notamment en ce qui a trait au rythme de la circulation sanguine. Cependant, les anciennes pratiques sont désormais rangées et classées à jamais dans le dossier des anciens procédés, cédant la place aux nouveaux procédés technologiques révolutionnant le monde des soins. Dans les anciens exercices, cette méthode tient compte de l'ensemble des démarches à entreprendre dans le traitement des occlusions artérielles. Après les investigations et les explorations médicales, le diagnostic est fait par ces spécialistes devant passer par la suite à cette intervention à la fois délicate et lourde, exigeant des techniques tout aussi rapides et soigneusement appliquées, et précises. Le malade, diagnostiqué, passe au bloc opératoire. Il est mis sous anesthésié générale, en procédant à l'ancienne. Tout le contraire se produit en intervenant grâce à cette nouvelle technologie, le Jet Stream. Le patient peut assister à son intervention, il est partiellement anesthésié à l'aide de l'anesthésie locale avant que le chirurgien ne passe à l'action, en procédant à la (ré)ouverture des artères bloquées et arracher les « objets » bloquant la circulation sanguine. La professeure Bouziane dira que «les diabétiques, en particulier ceux souffrant de la maladie du pied diabétique, constituent, dans plus d'un cas, les patients devant être opérés très souvent en urgence». Elle a expliqué que «cette maladie touche 80% des malades pris en charge par le service de chirurgie vasculaire». En pratiquant cette nouvelle technique, les malades sont, dans leur totalité, épargnés par les complications vasculaires causées par la maladie du siècle, rampante, le diabète. Cette technique permet d'éviter le recours à l'amputation aussi bien de l'orteil que du pied diabétique. En plus du «débouchage» de l'artère, celle-ci retrouve une grande flexibilité, notamment en matière de circulation sanguine, en plus de la réduction des frais de soins et du séjour dû à l'hospitalisation.