Afin d'apaiser la tension qui agite depuis plusieurs semaines déjà les populations, l'ADE (Algérienne Des Eaux) à Annaba est sortie de son mutisme en communiquant le prévalant d'une situation qui s'assimile à une crise d'eau. En effet, a priori, la wilaya d'Annaba fait face à un stress hydrique. En tout cas c'est ce que traduit un communiqué publié sur la page Facebook de l'ADE à Annaba. Au terme du document, il est fait état de la baisse significative du niveau d'eau dans le barrage de Cheffia, dans la wilaya d'El Tarf. À l'issue de cette situation, les gestionnaires du secteur de l'eau ont été contraints d'appliquer un programme d'urgence depuis octobre 2022. Par ailleurs, le même document a expliqué que '' initialement, l'approvisionnement en eau provenait d'oued Bounamoussa par le biais de la station de pompage de l'ONID (Office National de l'Irrigation et du Drainage) dans la commune de Zerizer (El Tarf) et ce jusqu'au mois de mai 2023''. Le niveau d'eau ayant été revu à l'augmentation, en raison des précipitations des mois de mai et juin derniers, l'alimentation en eau a été rétablie via un canal de transfert d'un diamètre de 1.500 millimètres. Or, les fortes chaleurs de l'été occasionnant l'évaporation des eaux du barrage et le défaut de pluviométrie, le niveau de ce dernier a, une fois de plus, été revu à la baisse, atteignant moins de 22 millions de mètres cubes, a rapporté ledit communiqué. Ce dernier a souligné qu'en raison de cette situation parvenue, notamment au mois de septembre, les services de l'ADE d'Annaba, ont opté depuis le 16 du même mois, pour la reprise de l'approvisionnement à partir de l'oued à travers les lâchers d'eau, lit-on sur ledit document. Celui-ci a souligné que la wilaya est approvisionnée à environ 400.000 mètres cubes d'eau potable, et d'eau brute pour Sider El-Hadjar, sur une période de quatre jours. Il est à noter que ces lâchers sont tributaires d'un système d'exploitation de la pompe qui doit marquer au troisième jour, un arrêt de 24 heures et au quatrième jour, l'eau est relâchée dans l'oued depuis le barrage de Cheffia. Ce qui a engendré, explique la même source, u ne instabilité dans la quantité produite par ce transfert.