La dernière réunion du gouvernement a traité de la question relative au plan national d'organisation des secours en cas de catastrophe «Orsec». Ce thème est très sensible et important en termes de gestion des risques majeurs et la préparation de la ressource humaine en la matière afin d'être prête pour intervenir en temps propice. Une communication sur le plan national d'organisation des secours en cas de catastrophe «Orsec», présentée par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad. Dans ce sens, l'examen de la question inhérente au plan «Orsec» a été étayée par Merad dans le but de déterminer «l'état sur l'opérationnalité des plans nationaux et locaux d'organisation des secours en cas de catastrophe, selon une perspective proactive, visant à passer d'une focalisation sur l'après-catastrophe vers une focalisation sur la gestion du risque de l'avant-catastrophe et ce, dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de prévention, d'intervention et de réduction des risques des catastrophes dans le cadre du développement durable», lit-on dans le communiqué. La réunion hebdomadaire du gouvernement qui a examiné le volet en rapport avec le plan «Orsec», a été l'occasion pour connaître «les capacités nationales et les moyens opérationnels d'intervention en cas de catastrophe, notamment en ce qui concerne le renforcement des stocks stratégiques et l'utilisation des technologies modernes et des méthodes scientifiques et pratiques dans le cadre de la mise en oeuvre de ces plans et la qualification des ressources humaines devant être mobilisées et impliquées, notamment les unités spécialisées de la Protection civile en tant que principal intervenant dans la gestion et la direction des interventions sur le terrain», mentionne-t-on. Le thème de la gestion des risques majeurs et les catastrophes naturelles n'est pas nouveau pour les autorités publiques. L'Algérie a tout le temps revu sa stratégie et sa conception de la gestion des risques majeurs sur la base d'une adaptation continuelle quant aux méthodes à adopter pour réduire le degré de la catastrophe et ses retombées aux niveau humain et matériel. L'Algérie via ces instances et structures qui sont chargées de suivre le plan national d'organisation des secours en cas de catastrophe «Orsec», ont adopté une nouvelle démarche visant la prévention des risques majeurs et la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. Les experts algériens en matière de gestion des risques majeurs et des catastrophes naturelles ont développé une approche qui repose sur «La prévention qui constitue un système global initié et conduit par l'Etat, mis en oeuvre par les institutions publiques et les collectivités territoriales dans le cadre de leurs compétences respectives en concertation avec les opérateurs économiques, sociaux et scientifiques et en associant les citoyens dans les conditions définies par la loi 04-20 et ses textes d'application», rappelle-t-on. Les pouvoirs publics ont décidé de mettre en avant «l'impératif de définir une stratégie de réponse à même de permettre de prendre en charge efficacement la crise, à travers la séparation des fonctions, pour combattre la confusion», expliquent les experts nationaux. Lors des travaux du dernier atelier sur le thème «La gestion des crises au niveau local (feux, stress hydrique, Covid-19): repenser les modes de prévention, de coordination et d'intervention», les autorités publiques ont insisté sur la nécessité d'une gestion numérique des plans Orsec. L'utilisation de nouveaux moyens et technologies d'intervention et de gestion des catastrophes (moyens aériens, cartographie, GIS, télécommunications) a été vivement recommandée lors de cet atelier», rappelle-t-on. Les experts quant à eux, ont rappelé la nécessité de «la mise en place d'un système national de veille, d'un système national d'alerte précoce et d'un système national de communication et d'alerte immédiatement après la survenance d'un risque», souligne-t-on.