L'industrie automobile en Algérie est en pleine effervescence avec l'arrivée des constructeurs étrangers. La dernière entreprise à rejoindre cette vague de revitalisation n'est autre que le géant japonais Nissan, qui a récemment scellé un partenariat stratégique avec le groupe Hasnaoui en vue d'établir une usine de production sur le sol algérien. L'annonce a été faite depuis l'Afrique du Sud, à partir de l'usine Rosslyn, lors du lancement de son tout nouveau modèle Navara, dont le groupe a signé officiellement l'accord de partenariat, en présence du président de Nissan Afrique, Joni Paiva, et du représentant du groupe Hasnaoui, Sofiane Hasnaoui. L'usine de production, selon certaines indiscrétions devrait débuter dans les prochains mois, et sera probablement installée à Oran. Le groupe est constitué aujourd'hui de sept sociétés, dont celle de Nissan Algérie, qui est le représentant officiel de la marque japonaise. L'entreprise est en charge de la distribution de véhicules particuliers et utilitaires légers et d'en assurer le service après-vente sur l'ensemble du territoire national. Nissan Algérie compte quatre succursales, et a durant des années commercialisé une gamme de véhicules robustes et fiables, à l'instar de la Sunny, Micra, Navara, Qashqai, X-trail et le Nissan Patrol. La marque japonaise avait projeté, déjà de lancer en 2019, une usine dans la wilaya, de 160 millions de dollars, pour une production de 63 500 véhicules par an et de 1 800 emplois directs. En attendant la concrétisation du nouvel accord, il y a lieu de noter que l'implantation d'une usine de la marque japonaise représente une étape qui confirme le tournant pour le secteur en Algérie, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et renforçant la position du pays sur la carte mondiale de l'industrie automobile. Le partenariat entre Nissan et le groupe Hasnaoui reflète la confiance croissante des investisseurs étrangers dans le marché automobile algérien. Avec des incitations fiscales attrayantes, un main-d'œuvre qualifiée et des perspectives de croissance économique, l'Algérie s'affirme comme une destination privilégiée pour les constructeurs mondiaux cherchant à étendre leur empreinte. Mais pas que cela. L'annonce de l'arrivée du géant japonais, a été accueillie avec beaucoup d'espoir de la part des internautes algériens ayant largement relayé l'info. Après plusieurs années de stagnation du marché, les Algériens attendent impatiemment de voir une éventuelle baisse des prix des véhicules, du fait que la marque japonaise, s'ajoute à la longue liste de marques étrangères qui vont s'installer. Les toutes dernières dont l'arrivée est imminente sont les deux marques de voitures sud- coréennes, Hyundai et Kia. C'est ce qui ressort d'une récente déclaration, faite par l'ambassadeur de la République de Corée du Sud en Algérie, Yu Ki-Jun, ayant évoqué la possibilité de renforcer les partenariats commerciaux avec l'Algérie, en mettant particulièrement en lumière les marques Hyundai et Kia parmi les concessionnaires sud-coréens. Une autre étape clé dans la diversification de l'offre automobile sur le marché, après l'octroi d'agréments à JAC et Opel pour l'importation et la fabrication de véhicules en Algérie, comme annoncé, début septembre dernier par le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.