Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a appelé dans un communiqué rendu public, avant-hier en fin de soirée, à mettre fin aux agressions de l'occupant sioniste à Ghaza. Aboul Gheit a souligné que «la mise en oeuvre continue par l'entité sioniste de politiques violentes et extrémistes est une bombe à retardement qui prive la région de toute opportunité sérieuse de stabilité dans un avenir proche». Emboîtant le pas à l'Algérie, le SG de la Ligue arabe a appelé à la fin des agressions sionistes contre Ghaza. Ce discours s'appuie sur les résolutions adoptées par le Sommet arabe d'Alger qui a fait de la Palestine, une question prioritaire. Moins d'une année plus tard, l'actualité en Palestine occupée donne raison à la détermination de l'Algérie de soutenir, quoi qu'il advienne, un peuple qui lutte pour sa dignité et sa liberté. Les combattants palestiniens partis à l'assaut d'Israël était, en octobre 2022 à Alger dans le cadre de la réconciliation des 14 factions de la résistance palestinienne. Ils étaient venus dans la capitale algérienne qui allait abriter le 1er novembre 2022, le 31e Sommet de la Ligue des Etats arabes, placé exclusivement sous le signe du soutien à la Palestine. Dans ses réoccupations, la réunion a retenu l'«importance de la centralité de la cause palestinienne, du soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à la liberté, à l'autodétermination et à l'établissement de l'Etat de Palestine indépendant, pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec El Qods Est pour capitale, le droit au retour et à l'indemnisation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de 1948 de l'Assemblée générale des Nations unies». Cette traduction d'une volonté de redonner du souffle à la cause palestinienne reposait sur l'«attachement à l'Initiative arabe de paix de 2002, avec tous ses éléments et priorités, et engagement vis-à-vis d'une paix juste et globale en tant qu'option stratégique pour mettre fin à l'occupation israélienne de toutes les terres arabes, y compris le Golan syrien, les fermes de Chebaa et les collines libanaises de Kafr Shuba, et résoudre le conflit arabo-israélien sur la base du principe de «la terre contre la paix, du droit international et des résolutions pertinentes de la Légalité internationale». Un discours clair qui retient la solution des deux Etats et entreprend la «poursuite des efforts visant à protéger la ville d'El-Qods occupée et ses Lieux Saints et à la défendre contre les tentatives inacceptables et condamnables visant à en modifier la démographie et l'identité arabo-musulmane et chrétienne ainsi que le statut historique et juridique, notamment à travers le soutien à la tutelle hachémite historique pour protéger les lieux religieux islamiques et chrétiens». Le Sommet arabe d'Alger a également exigé la «levée du blocus israélien imposé à la bande de Ghaza» et condamné «l'usage de la force par l'occupation contre les Palestiniens, et de toutes les pratiques barbares, dont les assassinats et les arrestations arbitraires, tout en réclamant la libération de tous les détenus et les prisonniers, notamment les enfants, les femmes, les malades et personnes âgées». Autant d'actions qui ne pouvaient déboucher que sur une réaction à la hauteur des agressions multiples subies par le peuple palestinien. Ce dernier a été au centre du Sommet d'Alger, dont les représentants ont signé la «Déclaration d'Alger», issue de la «Conférence d'unification des rangs pour l'unité nationale palestinienne», tenue à Alger du 11 au 13 octobre 2022».