La revue El Djeïch a consacré l'éditorial de son numéro du mois d'octobre au 61e anniversaire de l'adhésion de l'Algérie aux Nations unies, qui coïncide avec le 8 octobre 1962. Il revient, notamment sur les positions de l'Algérie qui s'est distinguée par le soutien des peuples opprimés et leur droit à l'autodétermination, à l'image de la Palestine et le Sahara occidental. Mais certainement sur la «Journée nationale de la diplomatie», une journée souligne l'auteur «venue en reconnaissance des efforts laborieux déployés par notre diplomatie depuis notre glorieuse Révolution libératrice triomphante et pour valoriser son parcours militant, sa riche expérience ainsi qu'au regard des positions honorables de notre pays à l'égard de diverses questions régionales et internationales». Durant plus de soixante ans, «l'Algérie s'est distinguée sur la scène internationale par ses positions constantes», a-t-il souligné, mais aussi par ses principes «visant à l'instauration de la paix et de la sécurité dans un monde multipolaire fondé sur la coopération, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le droit des peuples occupés à l'autodétermination». Par ses principes, l'Algérie formule ainsi «le rejet de l'emploi de la force ou de la menace dans la résolution des crises et des différends internationaux». Pour l'éditorialiste, c'est ce qui a permet à la diplomatie algérienne «brillante» de réaliser «des victoires significatives, notamment celle remportée par la nouvelle Algérie, en étant élue, il y a quelques mois, à une écrasante majorité par l'Assemblée générale des Nations unies en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité pour une période de deux ans, à compter de janvier 2024». L'éditorialiste conclut que cette élection «est une reconnaissance de son rôle central dans son environnement géographique, tout comme elle traduit le respect dont jouit notre pays au sein de la communauté internationale». Il a estimé qu'aujourd'hui encore, allant «sur la même voie empruntée par le défunt président Houari Boumediene, qui avait prononcé un discours historique devant la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies, en avril 1974, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a, dans un discours global porteur de messages forts, prononcé lors de la 78e Session de l'Assemblée générale des Nations unies, le 19 septembre 2023», plaidant «pour l'instauration d'un nouvel ordre mondial garantissant l'égalité et la coopération entre les nations, à même de contribuer à l'avènement d'un monde où prévalent la sécurité, le progrès et la prospérité». L'auteur ne manquera pas de rappeler dans son écrit les propos du président de la République, tout en citant quelques passages importants à l'exemple «Les conflits et les crises dans le monde ont atteint un niveau sans précédent, déplaçant des millions de personnes et transformant les relations internationales, des relations de coopération et de consensus, en affrontements et en confrontations qui ont mis les organismes internationaux et les institutions internationales à l'épreuve», et a ajouté: «Face à ces conflits géopolitiques et à ces crises multiples, le Conseil de sécurité s'est trouvé affaibli, ces dernières années, dans son rôle central sur lequel l'Organisation des Nations unies a été fondée». Plus loin, l'éditorialiste a soutenu que «l'Algérie sera au centre de l'attention du monde, en général, et des pays arabes et africains, en particulier, et devant une opportunité historique de mobiliser du soutien pour faire triompher des causes justes et défendre - comme elle l'a toujours fait - le droit des peuples qui luttent pour leur liberté, en particulier les peuples palestinien et sahraoui». Ceci peut se faire, note- t-il encore, par «l'adoption d'une résolution qui renforcerait la solution à deux Etats et pour la liquidation définitive de l'occupation de la dernière colonie en Afrique, sans oublier son attachement aux résolutions pacifiques et privilégiant la voie du dialogue en Libye, au Mali, au Niger, au Soudan et dans d'autres pays du continent africain». Pour ainsi dire, l'éditorialiste après avoir également rappelé les propos du général d'armée, chef d'état-major Saïd Chanegriha a assuré que «l'Algérie restera toujours fidèle à ses principes fermes et à sa lutte pour un monde de paix et de sécurité, ainsi que pour la consécration du droit des peuples à la liberté, à l'indépendance et à la souveraineté sur leur territoire national».