Dirigé par le professeur Badsi, le service neurologie de l'Etablissement hospitalo-universitaire du 1er Novembre 1954 s'est désormais frayé le chemin des grands centres de référence, de notoriété internationale. Spécialisé dans la prise en charge et le traitement à temps des accidents cardiovasculaires et leurs complications, les interventions, les thrombolyses et les soins post interventions, l'unité cardiovasculaire, relevant dudit service, vient d'être attributaire de sept distinctions scientifiques d'envergure internationale. Il s'agit des titres de diamant lui ayant été délivrés à l'occasion de la participation de ses chercheurs et ses professeurs au 9e congrès international traitant les problèmes cardiovasculaires et leurs complications. La rencontre, ayant regroupé les pays de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique), s'est tenue dans la capitale saoudienne, Riyadh. Ces titres lui ont été décernés après le suivi et l'évaluation hautement scientifique auxquels ledit service a été soumis depuis 1921. Ils lui ont été attribués en reconnaissance des efforts déployés par les praticiens dudit service en intervenant, à temps, pour le traitement en urgence des accidents cardiovasculaires cérébraux, les AVC. Ces interventions, qui ont toutes été fructueuses, ont été sanctionnées par des résultats notables et hautement évaluées par les grands centres mondialement reconnus pour leurs recherches des alternatives à instaurer dans le traitement de cette maladie brutale, l'AVC. Les hautes techniques dispensées par ledit service sont d'autant plus de pointe et innovatrices qu'elles font désormais et d'ailleurs l'objet du suivi et des évaluations des organisations sanitaires européennes. Ces dernières n'ont, dans leur totalité, pas dissimulé leur volonté quant à prendre en compte «la trouvaille oranaise» dans les interventions rapides dans le traitement des accidents cardiovasculaires en procédant à la «dissolution» du caillot de sang se formant, grâce au recours à la technique développée à partir d'Oran, la thrombolyse. Et ce n'est pas tout. Cette nouvelle technique fera également l'objet d'un autre suivi et d'évaluation afin qu'elle soit homologuée au niveau international, en prenant en compte les résolutions internationales liées au traitement des AVC baptisées au nom de WSO. D'ailleurs, une importante délégation de spécialistes dans le traitement des AVC se rendra incessamment dans les locaux du service neurologie de l'EHU d'Oran. Ayant franchi d'importantes étapes dans la prise en charge de ces maladies subites et de surcroît, souvent compliquées, le service de neurologie a eu à intervenir dans des cas très complexes et traité 100 patients admis en urgence, ces derniers ont, selon la direction de communication de l'EHU d'Oran, tous «été victimes des attaques cardiovasculaires». Quel est donc le secret de la réussite d'un tel challenge ? L'accident cardiovasculaire cérébral survenant subitement est d'autant plus agressif et rapide que l'intervention acharnée et pointue s'impose en prenant en compte le fait que le temps est compté. Les scientifiques du monde entier sont unanimes dans leurs recherches à faire valoir la notion de temps. Autrement dit, l'intervention est à opérer dans un délai ne dépassant pas le seuils de quatre heures. A l'EHU d'Oran, l'on a a même battu tous les records obtenus dans les centr spécialisés des grands hôpitaux du monde. Les spécialistes de la neurologie de l'EHU ont réussi à concrétiser, sans failles, de délicates et de lourdes interventions dans un temps ne dépassant pas 60 minutes et réussi à stopper l'élan de la coagulation sanguine et réussi par là même à «réactiver» les artères occlusées ou encore obstruées par les caillots entravant la circulation sanguine ou encore provoquant la saignée et l'hémorragie massives, d'où les désagréments et les complications qui s'en suivent par la suite.