Le bilan de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée s'est alourdi, jeudi, à 1569 martyrs et 7212 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé, cité par l'agence de presse Wafa. "1537 Palestiniens, dont 500 enfants et 276 femmes, sont tombés en martyrs et 6612 blessés à Ghaza et 32 autres et plus de 600 blessés en Cisjordanie occupée", a précisé la même source. Dans un précédent bilan, les autorités palestiniennes avaient fait état de 1448 martyrs et 6886 blessés. L'agression sioniste contre les Palestiniens se poursuit jeudi pour la sixième journée consécutive, mobilisant davantage d'armes de guerre et méprisant comme jamais les lois internationales. En riposte aux crimes de l'occupation sioniste, ses exactions à l'encontre du peuple palestinien et les assauts répétitifs contre la Mosquée d'Al-Aqsa, la résistance palestinienne a lancé samedi à l'aube, depuis Ghaza, une opération baptisée "Déluge d'Al-Aqsa". La situation humanitaire à Ghaza continue de se dégrader en conséquence des frappes aériennes sioniste, ont affirmé, hier, des travailleurs humanitaires de l'ONU. Plus de 338.000 personnes sont désormais déplacées, ce qui représente une augmentation de 30% depuis mercredi. Plus de 218.000 délacés s'abritent dans des écoles dirigées par l'Agence de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Plus de 2.500 unités de logement ont été détruites ou gravement endommagées et rendues inhabitables tandis que près de 23.000 unités ont subi des dégâts mineurs à modérés, selon le bureau. Au moins 88 établissements d'éducation ont été frappés, dont 18 écoles de l'UNRWA, et deux d'entre elles étaient utilisées comme abris d'urgence pour les déplacés. Cela signifie que pour la sixième journée d'affilée, plus de 600.00 enfants n'ont eu aucun accès à l'éducation dans un lieu sûr à Ghaza, a-t-il indiqué. Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué, ce matin, que le déplacement de personnes gravement blessés imposé par les forces sionistes à Ghaza équivaut à une "peine de mort". L'OMS a indiqué que les autorités sanitaires locales de Ghaza l'avaient informée qu'"il était impossible d'évacuer les patients vulnérables hospitalisés du nord de Ghaza après que l'armée sioniste a appelé les civils à se déplacer vers le sud dans les 24 heures". "Il y a des personnes gravement malades dont les blessures signifient que leur seule chance de survie réside dans le fait d'être sous assistance respiratoire, comme par exemple sous respirateur mécanique", a déclaré le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic. "Donc, déplacer ces personnes est une condamnation à mort. Demander aux agents de santé de le faire est plus que cruel", a-t-il ajouté L'association caritative Oxfam a déclaré, hier que l'ensemble de Ghaza est actuellement attaqué par les forces de l'occupation sioniste et qu'"il n'y a aucun endroit sûr pour les gens". Mustafa Tamiza, directeur régional de l'organisation caritative britannique Oxfam, a qualifié la situation dans l'enclave palestinienne de "véritable désastre". "L'ensemble de Ghaza est actuellement attaqué et qu'il n'y a aucun endroit sûr pour les gens", a-t-souligné. S'agissant de l'impact de la coupure par l'occupation de tous les services vers Ghaza, Tamiza a noté que "même avant le début de l'escalade en cours, l'électricité était disponible pendant un maximum de 12 heures dans la région, et cela était dans les meilleures circonstances". "Il n'y a plus d'électricité à Ghaza maintenant. Imaginez comment les gens vivent sans électricité et comment les hôpitaux fonctionneront sans électricité", a-t-il souligné, qualifiant la situation de "punition collective de 2,2 millions de Palestiniens". Il a renouvelé les appels d'Oxfam pour une "fin immédiate" à ce désastre dans la ville, désormais totalement assiégée, soulignant la nécessité d'établir un "couloir humanitaire dans les plus brefs délais".